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    En 1520, l’équipage de Magellan accoste sur une terre inconnue. Les hommes qui y vivent, y sont si  grands que Antonio Pigafetta, l’un des dix-huit survivants de l’expédition de Magellan, note dans ses mémoires, « le géant était tant grand que le plus grand de nous ne lui venait qu’à la ceinture et le capitaine appela de cette manière Pataghoni – géant en

    portugais - les habitants. La légende persiste pendant plusieurs siècles. En 1767, l’explorateur John Byron la renforce en publiant un récit dans lequel il apporte la preuve de leur existence, mais elle finit par s’émousser quand, quelques années plus tard, pour le compte du royaume anglais, John Hawkesworth écrit un abrégé de l’hémi-

    sphère sud dans lequel il note que les Amérindiens ne mesuraient pas plus de deux mètres. Aujourd’hui, on pnse que le terme « patagon » vient d’un personnage de roman très populaire à l’époque de Magellan ; Patagon. Ce serait en référence à ce héros que Magellan aurait ainsi appelé les populations habillées de peaux de bêtes qu’il rencontre dans le

     bout du monde. A elle seule, la Patagonie est un continent qui sépare le Chili et l’Argentine par la cordillière des Andes.  La cordillière des Andes est la seconde chaîne de montagne la plus haute du monde après l’Himalaya, avec une altitude moyenne de 4000 mètres. Son point culminant et l’Aconcagua (6 962 m) mais il ne se trouve pas en

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    Patagonie. Le volcan Domuyo, qui culmine à 4 709 m, situé en Argentine, est le plus haut sommet de Patagonie, mais, étrangement, c’est le Monte San Valentin (4 058 m), au Chili,  qui est considéré comme le plus haut sommet de Patagonie. A la frontière entre le Chili et l’Argentine, au cœur du parc national Los Glaciares, veillent le Fitz Roy ( 3 405 m) et le Cerro Terre (3 102 m)  dont l’ascension est aujourd’hui plus prisée que celle de l’Himalaya par les alpinistes.

    Aller en Patagonie, rencontrer le bout du monde, c’est aussi faire un voyage intérieur. C’est pour cela que, depuis quelques années, les écrivains ont l’envie d’une telle escapade lointaine. De Michal Houllebecq à Lorette Noblecourt, ils ouvrent la voie d’un voyage à vivre vite, avant qu’il ne devienne trop trendy, à défaut de se démocratiser.  Doit-on tels les explorateurs, les navigateurs aborder la Patagonie par la mer, en l’occurrence par l’océan atlantique sud ? Cela revient à affronter les quarantièmes rugissants et les cinquantièmes hurlants, soit les ventes les plus violents qui soient. Il y a là des ports de pêche, de commerce, et la plus grande réserve de pétrole de la Patagonie, à Comodoro Rivadavia. Cette ville est à l’embouchure du détroit de Magellan et le décor idéal à des romans noirs de voyages et d’aventures avec ses plate-formes pétrolières. Mieux vaut la découvrir de l’intérieur. Atterrissage à Bueno-Aires ou Santagio , comme disent les tours opérateurs, transfert vers Ushaïa, la ville la plus australe du monde. Et c’est là, en arrivant dans ce lieu qui surplombe la mer, qui a donné son nom à une émission de télévision et à ses produits dérivés, que l’on découvre que le concept de bout du monde n’est, aujourd’hui, plus que géographique. La civilisation numérique a posé ses marques jusque dans cette dernière portion de terre habitée. En attendant de partir plus loin, on déguste dans les restaurants les crabes royaux de Patagonie qui ressemblent à des homards, le fameux agneau patagonien et on boit ce vin argentin qui est le meilleur des vins d’Amérique du Sud, dont le cépage, le Malbec, est français. Il est cousin du Cahors. Il a été introduit en Argentine au XIX ième siècle par un français et est cultivé dans la région de Mendoza, dont le climat particulier lui permet de ne pas avoir besoin de vieillir longtemps pour être bon.  Riche en tanins, il remplace souvent sur les tables américaines les bordeaux français. Sa production ne cesse d’augmenter, et sa qualité de s’améliorer.

    Pour appréhender un voyage en Patagonie, se mettre dans son « mood », on se plonge dans l’ l’histoire. Saviez-vous que cette région étendue comme un continent à eu des rois français ? Le premier s’appelait

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    Orélie Antoine de Tourens. En lisant Voltaire, il découvre l’existence des Indiens du Chili méridional et décide de devenir le roi de Patagonie. En 1859, il part et réussit, quelque temps plus tard, à se faire accepter comme souverain. Il y eut ensuite un certain Gustave Achille Laviarde, actionnaire à Reims de la maison Moet et Chandon, puis Antoine Cros dit Antoine II, Jacques Bernard et, plus récemment, Philippe Boiry. A lire absolumment dans sa chambre d’hôtel d’Ushaïa : Moi, Antoine de Tourens, roi de Patagnie, de Jean Raspail ( Albin Michel) et surtout En Patagonie de Bruce Chatwin (Le Livre de Poche). C’est ce livre d’écrivain voyageur qui a suscité le goût contemporain de la Patagonie.

    Embarquement vers El Calafarte. Avec ces maisons en bois, la ville des glaciers ressemble à une bourgade du far west où, même en été, on se promène en doudounes, polaires et chaussures de marche. On se lève tôt pour naviguer sur le lac Lago Argentino vers les glaciers. Les plus impressionnants : Upsala, le plus étendu, Spegazzimi, le plus haut. Upsala bloque presque le passage des bateaux et contrairement aux autres glaciers d’un bleu méthylène, il est couvert de stries marron. Ce sont des moraines, terre, pierres, minéraux emprisonnés dans la glace lors de sa formation. Telle une cathédrale, le Spegazzini s’élève, lui, à 135 mètres de haut.  Désormais, les sportifs aguerris réalisent des trekkings sur ces glaciers. Les moins entrainés s’y risquent aussi sans danger, mais attention à la redescente sur le bateau ! Elle demande un bon sens de l’équilibre !

    L’immersion patagonienne se poursuit vers la terre de feu. Celle-ci doit son nom aux braises que les Indiens conservaient dans leurs canoes. La porte d’entrée ou plutôt le port d’entrée en terre de feu est Puente Natales. Ici, des cargos qui transportent des marchandises, assurent aussi celui des voyageurs. On part pour des expéditions, quatre à cinq jours de cabotage, sur le canal de Beagle parmi les fjords et les baies. On est là à plus de trois mille kilomètres de Bueno Aires et à seulement un millier de l’Antartique. On approche du bout du monde avec comme compagnons de voyage loups marins et pingouins. Les uns paraissent gauches, couchés sur les rochers parmi les oiseaux auxquels ils servent paresseusement de perchoirs tandis que les autres paraissent sympathiques et accueillants avec leurs petits ailes et leurs plumes.  Accoster, marcher parmi eux , c’est comme tout à coup, redécouvrir son âme d’enfant . On s’amuse.  L’environnement ne semble pas hostile, alors que si on poursuit cette croisière  dans l’archipel, on navigue entre des îles inhabitées jusqu’au fameux Cap Horn. A l’inverse, sa côte  est aussi une zone réputée pour la pêche à la truite arc en ciel. A plus de 480 km de là, se trouvent les îles Malouines, devenues célèbres en 1982 par le conflit qui a opposé le Royaume Uni et l’Argentine , l’île de Chiloé, l’île des Etats et son phare du bout du monde qui inspira Jules Verns pour son roman éponyme, l’île Navarino et ses villages de pêcheurs, et, enfin, l’archipel L’Hermitte dont l’île Horn  et son Cap Horn. Mais c’est sur les îles Diego Ramirez que se trouve le dernier sémaphore avant l’Antarticque. Le bout du monde est là. Enfin….

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    Li Edelkoort a choisi le musée le plus avant-gardiste du Moyen-Orient pour Gathering. Une exposition/réflexion sur la création, complétée, en première mondiale, de la présentation de 132 5. Issey Miyake.

    Conçu par Ron Arad, le  Design Museum Holon de Tel Aviv est une des réalisations architecturales les plus originales du siècle. C’est donc une évidence. Quel autre musée contemporain pouvait accueillir une réflexion sur l’avenir de la création ? « Notre société souffre d’une longue crise socio-économique qui nous a rendu férocement protecteurs et égocentriques. Il est temps de nous rassembler et de restaurer le tissu de notre société » commente la trend forecaster.  Concrètement, cela inspire aux designers qui participent à l’exposition,  dont Erwan et Ronan Bouroullec, Arik Levy, Marcel Wanders et Patricia Urquiola, un style de vie plus responsable, proche des artisanats traditionnels  qui, même lorsqu’ils utilisent les nouvelles technologies, le numérique, se fond d’authenticité.  Ils ont ainsi revisité des matériaux tels les plumes, les drapés, les matelassés, les tricots, les pliages… Au final, les plissages et les pliages initient une nouvelle architecture. Les rubans inspirent des géométries sphériques. Les broderies embellissent les surfaces. Les feutrages et les tricots, qui remettent au goût du jour les travaux manuels, participent à la production d’œuvres collectives (cf Hoogui lifestyle n°9) tandis que les smocks évoquent la renaissance du romantisme. Tout cela se traduira par de éditions d’objets qui viendront meubler nos intérieurs. Parallèlement à Gathering, est présentée la collection 132 5. Issey Miyake que le grand  designer définit comme une œuvre d’espoir. Cette collection, qui soutient le savoir-faire artisanal japonais, traduit des algorithmes mathématiques en vêtements dimensionnels et se complètent de lampes en fibres de PET  dites de régénération et de création proches de celles que l’on peut voir, à Paris, à la Fondation Cartier pour l’Art Contemporain.

    Gatheing par Li Edelkoort et Philip Fimmaro, et 132 5. Issey Miyake, du 3 juillet au 25 octobre 2014

    Design Museum Holon, Tel Aviv - www.dmh.org.il

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    Pour vivre et revivre Saint-Tropez comme Sagan, Picasso et B.B, cap sur le château de La Messardière.

    Et si l’été se déclinait à Saint-Tropez au rythme des cigales et du clapotis de la belle bleue sur les plages de Pampelonne? Traverser l’odorante pinède, lézarder sur le sable quand le soleil frise le zénith, remonter à l’heure du rosé de Ramatuelle et rêver face au golfe avant de se délecter d’un carpaccio de tomates… Rendez-vous en aout à La Messardière, palace provencal où tout n’est que luxe,

     

    calme et volupté. Cette demeure du XIXième siècle dont  les tourelles, les coupoles subliment la lumière, cultive une douceur, un art de vivre un brin florentin qui se doit d’être goûté au moins le temps d’un week-end. Alors que cet hôtel n’est qu’à trois minutes du port de Saint Tropez, il est protégé du fracas de la place des Lices par une nature délicieuse. Imaginez un parc privé de dix hectares…Ici, les abeilles font le miel qui accompagnent les fromages, les oliviers donnent l’huile fruitée qui revèle les tians de saison, les fleurs des acacias sont proposées en beignets par le

     

    chef Daniel Millet, lequel cultive un jardin potager sur mesure pour son restaurant gastronomique. Quant au parfumeur Blaise Mautin, en se promenant parmi les pins et les roses, il a imaginé les parfums qui vous accompagnent jusque sur l’oreiller de chaque chambre avec vue sur cette nature méditerranéenne si sublime. Depuis 2011,  La Messardière cultive l’art du farniente jusque dans le plaisir de la lecture avec le Prix Messardière Roman de l’Eté. Il a été remis, cette année, à Colombe Sneck pour Mai 67, qui narre la parenthèse enchantée de dix semaines dans la vie de B.B. en 1967…

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    Si, sur les continents américains, Helena Rizzo est connue et reconnue, jusqu’au printemps dernier, personne ne la connaissait de ce côté de l’Atlantique. Il a suffit qu’elle remporte le prestigieux titre de meilleure femme chef du monde pour que tous les regards des foodeurs convergent vers son restaurant. Cette reconnaissance est celle d’une cuisinière qui aborde son métier d’une manière très moderne, décomplexée, délestée des rites et traditions de la gastronomie classique. Rien ne la prédestinait aux fourneaux. Issue d’une famille d’architectes, elle découvre la cuisine en étant mannequin. Au fil des rencontres et des voyages, elle s’initie à l’art et au plaisir du carpaccio et de la dorade marinée jusqu’au jour où elle décide d’approfondir cette passion. Helena apprend à  maîtriser les techniques d’abord en Slovénie, puis en Italie et en Espagne. C’est à  

     

     

     

    Barcelone qu’elle rencontre son mari, Daniel Redondo, qui est alors le second du chef catalan Joan Roca. De retour à Sao Paulo, ils ouvrent en 2006 le Mani et se partagent les fourneaux. Leur cuisine ressemble au Brésil, mixant les influences. Ce qui est courant à Sao Paulo, ville fusion qui compte plus de restaurants japonais que Tokyo. Leur cuisine, que Helena définit « comme un puzzle qui relie les gens entre eux » assemble produits locaux et inspirations internationales.. Le manioc est matière à gnocchis et raviolis, le maïs devient semoule et accompagne les poissons, la noix de coco réhausse le légumes sautés. Il n’y a aucun à priori, aucun interdit dans l’assiette, mais une joie de vivre permanente.  Ce qui a séduit les jurés du prix Veuve Clicqot et la place au même range que Anne-Sophie Pic,  Elena Arzak et Natalia Santini, les précédentes lauréates.

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    A Rio, ce n’est pas dans les palaces que l’on s’imprègne de la vie carioca. On s’y immerge en vivant comme les cariocas. En ville, en louant un appartement avec vue panoramique sur l’océan ou une villa d’architecte. En 2007, Arnaud Bughon fonde avec sa femme Juliana Guzman Rio Exclusive. Son agence propose du studio dans Ipanema aux villa de star sur îles privées  la palette design, charme et luxe la plus exhaustive qui soit. Ces locations se compètent d’un service de conciergerie sur mesure qui permet aussi bien de visiter les ateliers d’artistes et de chiner cinquante, d’assister aux matchs du Maracana Stadium comme d’aller à la découverte de Buzios, Paraty, Angra dos Reis ou même Trancoso de Bahia et Florianopolis de Santa Catarina. En 2011, Rio Exclusive a été élue  meilleure agence de location du Brésil et de la zoneAmérique par l’International Property Awards de Bloomberg TV. Ce qui fait que Juliana Guzman et Arnaud Bughon sont désormais sollicités par les stars internationales, dont Rihanna, pour leur organiser, de A à Z,  leurs séjours.  

     

    J’ai toujours eu la bougeotte et,  encore aujourd’hui, j’ai du mal à passer plus d’un mois sans aller visiter de nouveaux endroits, qu’ils soient totalement isolés comme des petits villages de pêcheurs, des fermes dans les montagnes ou  qu’ils soient complètement urbains comme New York, São Paulo ou Buenos Aires. J’aime cette découverte de nouvelles cultures, de nouveaux goûts et d’architectures si variées.

    Je m’étais rendu à Rio plusieurs fois en vacances, et, comme beaucoup d’Européens, je suis tombé amoureux de cette ville. Alors que je travaillais dans le domaine bancaire à Paris, j’ai décidé de franchir le pas et d’essayer de m’y établir. Ça a été le commencement d’une nouvelle vie, je suis parti de zéro sur des bases complètement nouvelles, avec une énergie différente. Je ne connaissais personne, n’avait aucun réseau, et il a fallu que je reconstruise tout ici. C’est à ce moment que j’ai rencontré ma femme, une Colombienne en vacances, et que nous avons décidé de créer notre agence spécialisée dans la location et la vente d’immobilier de luxe.

    Rio m’a d’emblée fasciné par son mode de vie, la chaleur, la spontanéité et le sens de la fête de sa population. Elle combine les atouts d'une grande ville cosmopolite et la beauté d'un paysage tropical avec des montagnes, des plages, forêts, cascades et une incroyable nature sauvage!  Rio est une ville étourdissante de couleurs, de verdure, de vie et d’ivresses en tout genre.

    Rio baigne dans un esprit insouciant et attachant, plein de vie, de couleurs et de passion. Elle est comme une peinture aux nuances fortes qui ne laissent pas indifférent. Un de ses charmes, pour un Français, est le caractère paisible et dénué d’agressivité de sa population. Tout se fait lentement, sans trop de stress. Les gens prennent leur temps, ce qui est parfois difficile à admettre pour un Européen habitué à un certain rythme de travail et d’efficacité ! D’ailleurs, ce côté tranquille des brésiliens peut parfois jouer des tours : les Brésiliens ne sont pas toujours ponctuels, ni très à cheval sur les règles!

    Rio de Janeiro est très agréable toute l’année. Les saisons y étant inversées par rapport à l’Europe, c'est l’été de novembre à avril. Personnellement, ma saison préférée est l’automne, c’est-à-dire d’avril à juin, où la température est plus supportable qu’en décembre ou janvier (le plein été). L’hiver (juillet et août) est très relatif, car la température y descend rarement en-dessous de 20 degrés. (...)

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    (...) C’est une des raisons pour lesquelles les appartements sont dénués de chauffage central!

    A Rio, la journée commence aux aurores ! Malgré leur propension à faire la fête, les Cariocas  sont debout très tôt. Ils commencent par faire le plein de vitamines contenues dans les délicieux fruits frais brésiliens (kiwis, papayes, bananes, ananas, pêches, açaï) et les jus de fruits au goût fantastique et sans fin, qu’on sirote dans des troquets situés à chaque coin de rue de la ville et tout le long des plages, dans des kiosques. C’est le moment de respirer l’énergie de cette ville en ébullition – et de faire de son mieux pour éviter les embouteillages – monstrueux en temps normal, mais décuplés par les innombrables travaux de reconstruction et de rénovation, en perspective de la Coupe du monde et des Jeux Olympiques !

    Direction centre-ville, moins connu par les touristes que la Zona Sul et ses plages mythiques. Il mérite un ou plusieurs tours à pied, autour de l'avenue Rio Branco, le quartier des affaires qui fait parfois un peu penser à Downtown New York, et où est concentrée l'essentiel de l'activité tertiaire. On y trouve l'imposant Teatro Municipal, modelé sur l’Opéra-Garnier. Quelques rues commerçantes sont à voir aussi, dont notamment la rua do Ouvidor. Parmi les monuments historiques, le couvent de São Bento se doit d'être visité pour les belles dorures qui ornent son intérieur.

    Tout près du centre, on peut continuer avec une visite du quartier typique et branché de Santa Teresa, le Montmartre carioca. Un îlot un peu à part du reste de la ville, refuge bohème de nombre de musiciens, artistes et intellectuels. Le soir, ses cafés et restaurants sont pris d’assaut par une foule souvent jeune et branchée. Ses anciennes maisons coloniales et ruelles entremêlées lui gardent un charme particulier, empreint de nostalgie. C’est le passage obligé pour gagner le Christ rédempteur du Corcovado – le panorama depuis cette statue érigée par un Français est un must - et le parc national de Tijuca, la plus grande forêt tropicale urbaine au monde. Sur le chemin, des vues impressionnantes sur la baie de Rio et les favelas, dont la spectaculaire « Favela dos Prazeres ».   

    L’après-midi, bien sûr, les plages, à commencer par les plus connues d'entres elles: Copacabana, Ipanema, Leblon. Elles ne sont pas seulement belles, ce sont également des lieux pleins de vie où les Cariocas se rencontrent : pour faire du sport le matin ou l’après-midi, voir des amis, boire une agua de coco fraîche, manger des brochettes de crevettes et fromage, regarder, sur la colline les favelas colorées. Le bord de mer est ponctué de nombreux stands de boisson. Il faut y goûter le fameux jus de coco que l’on boit à même la noix à l’aide d’une paille.

    On peut rester à la plage jusqu’au soir. Là, se rendre à Arpoador , entre les plages de Copacabana et d’Ipanema. La vue sur l’océan est idyllique, et lorsque le soleil commence à se coucher et que le ciel se teinte de couleurs pastel, l’atmosphère du soir est fantastique. Touristes et Cariocas se retrouvent ici pour admirer le coucher du soleil. Une fois le soleil totalement couché, des centaines de personnes se mettent à applaudir, à crier et danser. C’est le début de la nuit carioca, et le moment de se rendre dans le quartier de Lapa, vers le centre de la ville, dont les rues sont remplies de musiciens et de danseurs qui font la fête toute la nuit… jusqu’au lever du soleil. Ne pas hésiter à aller dans une des nombreuses "gafieiras" pour danser, ou cabarets pour écouter de la  musique brésilienne. On peut aussi y déguster, dans un de ses nombreux restaurants, quelques plats délicieux comme la feijoada ou le vatapá, et, bien entendu, y boire la fameuse caipirinha.

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    Arnaud a souhaité confier aux lecteurs du OMAG ses bonne adresses à Rio afin de visiter la ville de façon originale :

    Pour bronzer 

    Incontestablement, le poste 9 (prononcez posto nove) sur la plage d'Ipanema. Les Cariocas s'y retrouvent pour comparer leurs muscles, leur bronzage et leur bikini. Ne ratez pas le coucher du soleil, une caipirinha à la main. Un spectacle magique généralement accueilli par un tonnerre d'applaudissements.

    Pour manger

    Pour le petit déjeuner : la terrasse du Sofitel, à l’entrée de Copacabana : superbe vue sur la baie

    Pour le déjeuner : Restaurant de Santa Teresa (le Montmartre carioca), dans la nature, avec certaines tables perchées au milieu des arbres.

    Pour le diner : Aprazivel

    Pour le brunch du dimanche : le splendide brunch du Copacabana Palace - un grand choix de nourriture, et plaisir de connaître ce palace mythique, inspiré du Carlton de Cannes

    Et d'autres bonne adresses : La Confeitaria Colombo, un restaurant et salon de thé historique, au centre de Rio (Centro) qui propose d'excellentes pâtisserie et un décor plein de nostalgie - Le Gula Gula, une chaîne de restaurants, il y en a plusieurs à Rio, mais le plus sympa, avec partie extérieure, est celui d’Ipanema.

    Pour boire

    Astor, un bar sympa à Ipanema, face à la plage. On peut s’asseoir dedans ou en terrasse extérieure

    Le bar de l’hôtel Arpoador Inn (à la limite d’Ipanema et Arpoador), on prend un verre sur la terrasse extérieur, devant la plage, et on peut admirer le coucher de soleil le soir

    Le bar sur le toit de l’hôtel Praia Ipanema : superbe point de vue

    Le Palafita Kitch Lagoa : un verre le soir, au bord de la Lagune, avec un super coucher de soleil

    Pour sortir

    00 : un lieu branché, partie intérieure et extérieure (très agréable), restaurant avec cuisine brésilienne, internationale et japonaise

    Le Rio Scenarium : un magasin d'antiquités reconverti en restaurant-boîte de nuit sur trois étages. Un lieu extravagant dans lequel on se balade comme dans un cabinet de curiosités, entre la bibliothèque et l'armoire d'apothicaire... sans oublier la piste de danse muy caliente.
    Rua do Lavradio, 18-20, Lapa, tél. : (+55 21) 3852 516

      

     

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    L’autre (éditions Le Seuil) est le premier roman de Sylvie Le Bihan. Un livre fort, puissant, impudique qui s’annonce comme l’un des best-sellers de l’été. Professeur de sciences politiques, Sylvie Le Bihan dirige l’international de Pierre Gagnaire.

    « Au delà de l'évasion du quotidien, le voyage est pour moi l'occasion d'être confrontée à la différence, ce qui est une grande source d'inspiration pour l'éducation de mes enfants et pour mes livres. Voyager ouvre l'esprit, forge l'humilité, laisse la place à l'ennui (source des plus belles idées) et nous rend plus forts. Dans le cadre de mes voyages d'affaires, je me rends dans des pays improbables où la femme n'a pas forcément les mêmes droits qu'en France et c'est un message fort que d'être la seule femme à la table des négociations…Je suis souvent invitée dans les familles, une intimité due à ma curiosité, élément essentiel d'un voyage réussi, et je partage l'exotisme de ces gestes, de ces langues et de ces parfums d'épices que je rapporte dans mes bagages. Voyager est un besoin vital car il donne la possibilité de rêver la fuite et de tout recommencer! »

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    En anglais, on les appelle « resort ». Elles n’ont rien à commun avec la sailor-attitude et sont faites pour naviguer à bord de ces villas flottantes comme, par exemple, le Wally Hermès ou le Candy Scape dont les parois intérieures sont tendues de cuir monogrammé Vuitton.  En effet, on ne part pas en croisière de Venise à Shanghai sans un vestiaire dédié. Après Dior dont la collection est arrivée dans le port de Brooklyn dans un yacht siglé, Chanel qui a revisité l’Orient à Dubaî, cap sur Monaco ou Nicolas Guesquière a présenté sa première collection croisière pour Louis Vuitton. Face à la mer, sur la place du Palais, c’est dans un cube transparent qui réinvente la

     

     

     

    nacelle de 20 000 lieux sous la mer que cette première collection a été dévoilée. Telles des sirènes contemporaines, les mannequins marchaient sur des fonds marins virtuels signés Ange Lecea vêtues de tailleurs pantalons très 70, tailles hautes, jambes infinies, aux tons rose malabar ou jaune guimauve. Comme on est sur la Riviera, on quitte le yacht en robe à guipures à impression corail pour aller dîner au à la Colombe d’Or. Et si l’envie prend, c’est toutes de cuir noir moulées que l’on va danser  au Jimmy’s.

    Le style est parfaitement maîtrisé, à la sophistication délicate.

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    Diplômé de l’école Boulle à Paris et de l’institut Saint Luc en Belgique, Benoît Maltier surfe à juste titre sur la vague des belles malles en relançant la plus ancienne maison malletier française. Celle de sa famille,  Maltier le Malletier.

    Voyage dans le temps…C’est une certaine Marie Malletier qui donne, au XVI ième siècle, son nom à ce métier.  Les registres notent alors aussi, dans la même famille, le patronyme de Maltier. Bref… Henri IV officialise en 1596 cette profession de coffretier et malletier. Un siècle plus tard, les coffres en bois de Maltier Le Malletier sont réputés dans tout le royaume. Avec la révolution, les charges, les corporations disparaissent. Cette liberté permet la création de Goyard en 1792, Moynat en 1848 et Vuitton en 1854.  Récemment, en 1998, Frédéric Pinel crée Pinel & Pinel. Il refait de la malle un accessoire très chic de voyage. Il était donc légitime que Benoit Maltier reprenne l’aventurefamiliale.

     

     

    En route… dans le coffre d’une décapotable, sur le pont d’une jonque, impossible d’envisager de bourlinguer sans une de ses malles aussi luxueuses qu’ingénieuses. Pour un dîner improvisé aux chandelles comme un déjeuner sur l’herbe dans les jardins du Trianon ou de Chantilly, voilà la Malle Nous Deux qui renferme zakouskis et champagne. Moment baroque et romantique garanti. Neuf mois plus tard, on revint sur les lieux avec la Malle Berceau, son lit d’enfant et ses deux wagons à jouets. Pour les aventuriers, les bourlingueurs, la Malle Bureau permet d’écrire son journal de voyage tel Joseph Conrad ou Emmanuel Carrère. Chaque malle est réalisée dans un cuir amassé et monogrammé. Chacune peut être personnalisée, numérotée et siglée et peut s’accompagner de pièces réalisées sur mesure pour ranger souliers, bijoux, montres, parfums et champagnes millésimés.

    De 45 000 à 75 000 euros selon les modèles et options.

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    Pour vivre et revivre la Dolce Vita entre Capri, Positano et Palerme. Dessiné et construit par Charles Nicholson en 1899, il affiche une élégance vintage que lui envient tous les yachts les plus design et les plus blings qu’il croise dans chaque port. On aime son pont, ses cabines marquettées de bois exotique et patinées par le souvenir de grands seigneurs tel Visconti ou Mastroianni. Plus Pucci, Gucci que Roberto Cavalli ou Dolce Gabbana, on y trouve ce raffinement qui rend chaque traversée totalement extatique.

     

     

     

    Ainsi nommé en hommage au film de John Huston  -Le Faucon Maltais-, voilà le plus grand voilier à sillonner les mers du Sud avec son pont de 80 mètres de long et ses voiles de 60 mètres de haut.  S’il a la taille d’un boeing 747, il n’a rien d’un charter des mers. Il accueille douze personnes maximum pour un équipage de 18 membres, dont un butler, un cuisinier et un barman. Autant dire de naviguer à son bord dans les Caraïbes est une expérience exceptionnelle. Tout comme revoir les films noirs américains, la nuit tombée, sur l’écran géant de sa salle de cinéma extérieure.

     

     

     

    Entre tradition nautique et haute technologie, ce trois mâts allie le charme du voilier au confort du yacht. A son bord, destination l’Afrique de l’Ouest, les îles du Cap vert ou l’archipel du Bigagos pour contempler le monde de la mer, tels les navigateurs au long cours. A l’été brûlant, on préfère la douceur de l’automne, quand les courses transatlantiques font là leur dernière escale, quand les tortues et les baleines invitent à plonger avec elles.  Sans oublier l’expérience île déserte, quand il mouille le long de ces infinies plages de sable, pour des dîners à la belle étoile.

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    Intime, exclusif, une croisière à deux, en amoureux, les yeux dans les yeux, avec le soleil pour seul témoin… Cap vers Bali et les îles de Sulawesi, Konodo et Sambawa pour une lune de miel à bord de cette jonque luxueuse. Tout n’est que luxe, calme et volupté avec un service 100% personnalisé et un cadre au charme 100% indonésien.  Les journées s’écoulent comme au paradis, entre plongées dans une eau d’émeraude et pique-niques au champagne sur le sable.

     

     

     

    Sa coque est signée Philippe Briand, son intérieur Christian Liaigre. Son surnom : Urban at Sea. Son armateur souhaitait une décoration totalement urbaine, contemporaine. Avec ses canapés profonds en cuir, se moquettes et ses cabines qui sont des véritables suites, le contraste avec l’océan est saisissant. Basé en Nouvelle Zélande, il navigue parmi des paysages saisissants dans un confort absolu. De quoi affronter les tempêtes sans bouger un cil !...

     

     

     

    Cette ancienne goelette a été restaurée dans les règles de l’art par la designer-hôtelière Anouschka Hempel et navigue le long des côtes du Montenegro et de Croatie, dans les Cyclades et sur la rive turque de la mer Egée. Elle bénéficie dans les ports d’emplacements privilégiés qui permettent des escapades à l’abri des cohues estivales. Pouvant  recevoir jusqu’à 18 personnes, elle revendique un confort et un service 5 étoiles qui rappellent ceux des lus beaux palaces de Venise et Istanbul.

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    Regarder. Sentir. Découvrir. Verser. Ecouter. Fondre. Hermès va à la source du bain avec les parfums de ses collections Cologne et Jardins. On plonge dans la mousse d’un Jardin après la mousson, on cueille à fleur de peau la gentiane blanche et le narcisse bleu, on presse les oranges vertes et les pamplemousses roses et on s’immerge dans une onde qui va du Nil à la Méditerranée.  La salle de bains devient ainsi le lieu d’émotions fraiches et ludiques, de promenades proches et lointaines à la fois. 

    Une nouvelle façon de vivre le parfum à fleur de peau comme on porte un carré Hermès.

     

    Et si le meilleur rhum du monde était haïtien ? La rumeur file dans Paris depuis que La Maison du Whisky a ouvert un pop up store aux merveilles de Lucas Gagagno, le découvreur  des rhums les plus rares de Caraïbes. C’est lui qui importe ces eaux magiques. Il ya deux ans encore, personne n’en avait une bouteille alors que l’île compte autant de distilleries que toutes les Caraïbes réunies. On y cultive de variétés de cannes à sucre qui ont disparues ailleurs, qui donnent au rhum une palette aromatique inouïe. Clairin Sajous, Clairin Casimir ou Clairin Vaval exhalent les fleurs de paradis, concentrant dans leurs notes herbacées et fruitées toutes les subtilités des tropiques. Avec leur intonation sensuelle sous-jacente, ils incitent à un été entièrement voué à être Happy…

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    Les lunettes de soleil sont le it-accessoire de l’été. Qu’on porte même en ville, et sous ls orages du 15 aout, allure oblige ! Après les modèles vintage, tels les Aviator de Ray Ban, la tendance est au futur. Pas tant dans les formes que dans les matériaux qui sont travaillés ultra-technologiques. Comme chez Italia Independent. Transfert de savoir-faire oblige,  Lapo Elkann, l’un des fondateurs du label, s’appuis sur celui l’entreprise familiale, le groupe Fiat, pour des effets de matières sacrement impressionnants.

    Imaginez des montures qui se colorent, s’impriment de motifs quand la température dépasse 30°C. On passe de lunettes à verres miroirs ou dégradés sobres, à des impressions fleurs, léopard… Sans oublier les montures au fini pêche. Elles sont traitées en surface de manière à avoir un toucher ultra-doux, ultra-sensuel. Les lunettes, nouveau sex-toy ?

     

     

     

     

     

    Plage ou terrasse, jour ou nuit… l’espadrille est incontournable depuis quelques saisons. Un retour triomphal pour cette chaussure de paysan basque.

    Fabriquée dans la plus pure tradition, semelle en corde, dessus en tissu cousu à la main, elle sort des sentiers battus avec Espadoux. Toile avant, toile arrière, bordure surpiquée, cette jeune marque installée à Mauléon, au cœur du pays basque français, permet à ses clients de personnaliser sur mesure les leurs grâce à  2700 combinaisons possibles de couleurs. Chaque paire est ensuite fabriquée artisanalement, signée par la couturière qui l’a faite, et livrée en moins de trois semaines.

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    Cornets, esquimaux… mieux,  voilà l’éclair glacé. Christophe Adam signe une collection de cinq éclairs inspirées de ses cinq recettes best-sellers de l’Eclair de Génie : Pistache Fraise, Vanille Pecan, Chocolat Prasliné, Caramel beurre salé et Passion Framboise.

    Chaque éclair se compose d’une onctueuse crème glacée et d’un coulis déposés sur un fond de pâte à chou, le tout recouvert d’un glaçage au chocolat et déposé dans un tube. A déguster sur le pouce ou à apporter pour finir avec délectation un dîner d’été.

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