< >
  • EDITO ISSUE 03undefinedundefined

    Si nous devions caractériser la Turquie, ce serait sûrement de prime abord par sa richesse culturelle son empreinte historique et sa mixité ethnique et religieuse.

    Nous imagirerons immédiatement ses palais, ses mosquées et le Bosphore, ce fleuve chargé d’histoire. Ce pays et sa capitale ont été tout au long des siècles, et sont encore, un véritable carrefour. Ils gardent les vestiges et les trésors de plus d’une civilisation antique. Mais ce serait réducteur et profane d’en rester à cette qualification de pays purement muséal comme il y en a d’autres et de nous contenter de cette image historique tournée vers le passé.

    La Turquie et sa capitale sont des lieux où la modernité a su faire sa place pour nous montrer l’image d’une culture nouvelle, des idées et des tendances totalement avant-gardistes. Entre les ruines antiques, les mosquées et les palais privés, cesont aussi les galeries d’art contemporain, les bars et les hôtels design signés par les plus grands architectes, les foires d’art moderne et les lieux à la mode pour satisfaire les plus noctambules. La Turquie est un pays qui a su conserver ses traditions, les fondre et les faire cohabiter avec d’autres, dont ils ont héritéet en même temps construire une culture moderne, actuelle qui peut rivaliser avec les tendances des plus grandes capitales mondiales comme Tokyo,Londres, Paris ou New York.

    Nous vous invitons à découvrir en quelques lignes quelques unes des merveilles de ce pays et surtout nous espérons que cela vous donneral’envie de le vivre par vous mêmes lors d’un prochain séjour.

    Jorge Apesteguia-Peña

    Sommaire

  • test
    all you need is art

    Berceau de la chrétienté d’Orient, la Cappadoce offre un paysage lunaire étonnant, impressionnant. Comme au cinéma, ses panoramas prennent feu au coucher du soleil, tandis qu’à l’aube on sillonne ses canyons tels les cavaliers de l’arche perdue...

  • test
    Au commencement du Monde

    L’ Asie Mineure au miocène supérieur.

    C’était il y a dix millions d’années. La terre n’était que volcans bouillonnants, éructants, crachants... Les laves brûlantes se superposaient en strates que, huit millions d’années plus tard, le vent, la pluie, le gel, tels des mains divines, vont sculpter en grottes, en canyons, en pitons et en colonnes à chapeaux que l’on appelle aujourd’hui les cheminées de fée.

    Cet habitat de hobbits, ce décor de cinéma digne d’une superproduction hollywoodienne, est celui d’une région de Turquie longtemps plus connue des historiens d’art et des chercheurs de trésors que des mordus du voyage. La Cappadoce conjugue aujourd’hui un art de vivre naturellement écologique, mais fragile, car l’érosion poursuit toujours son œuvre et condamne ce paysage insensé à disparaître. Et si, peu à peu, d’autres formes rocheuses apparaissent, elles n’auront jamais la profondeur spirituelle, l’intensité humaine de cette Cappadoce de légende.

    La cappadoce

  • test
    Mama shelter

    C’est en effet ici, dès le début de la Chrétienté, vers l’an 48, que les chrétiens persécutés viennent se réfugier.

    A Rome, on livre leur jeune communauté aux lions. Ils vont faire de cette région jusqu’alors inhabitée leur territoire et le berceau des églises d’Orient. Saint Paul est un Cappadocien.

    Entre le VII et le XIII siècle, lors de persécutions ottomanes, ce peuple creuse dans le stuf volcanique tendre maisons et églises troglodytes pour se protéger.

    Cela va de la petite maison de paysan à des villes entières, comme les célèbres cités souterraines de

    Derinkuyu et de Kayna, cachées par d’énormes meules de pierre. Eloignées de neuf kilomètres, elles étaient reliées par des tunnels. Elles avaient tout le confort : des cheminées d’aération ventilent l’air, des sources permettent de s’alimenter en eau douce et fraiche et la pierre est un climatiseur naturel. Les intérieurs sont frais en été, et gardent la chaleur des cheminées en hiver. Quand aux pièces voutées, elles sont ornées de sculptures et leurs murs peints.

    Aujourd’hui, la plupart de ces maisons sont abandonnées, d’autres transformées en chambres d’hôte très cosy ou en hôtels luxueux.

  • test
    Mama shelter

    Plus de trois mille chapelles, couvents et monastères ont été découverts et le site est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1985. La vallée de Gonene a le statut de musée, ainsi que les canyons d’Ihlara et de Ojarhi.

    Pour les historiens de l’art, la Cappadoce est un patrimoine artistique unique au monde. Les peintures ont été très bien conservées. Réalisées sur la pierre brute, les plus anciennes fresques racontent dans des tons rouges et bruns les turpitudes quotidiennes de cette chrétienté d’Orient. Les plus récentes, faites sur un fond de plâtre, sont plus colorées, bleues et vertes. C’est dans les années vingt, en pleine vague archéologique, que les Européens redécouvre cette région au patrimoine chrétien dans l’empire Ottoman.

    Entre temps, les chrétiens ont été chassés et se ont réfugiés en Grèce : un exode évoqué par Elia Kazan dans son film América América.

    Si la Cappadoce prend feu au coucher de soleil, son atmosphère au lever du jour est tout aussi magique.

    On se lève à l’aube pour un voyage en suspension.

    Grâce à l’altitude, on est à plus de mille mètres d’altitude : même au cœur de l’été, alors que la température en bord de la mer de Marmara est brûlante, ici, le temps baigne dans la douceur.

    Qui plus est, l’écart de température entre le jour et la nuit entraine une pression qui est extrêmement favorable aux vols en ballon dirigeable.

    Ces ballades en montgolfières rendent la découverte de la Cappadoce inoubliable.

    La nuit, une masse d’air froid s’accumule dans les vallées.

    Au lever du soleil, elle forme un courant propice à la ballade. Le ballon monte, descend, tourne sur lui-même, flirte avec les pitons, comme le château haut de soixante mètres qui domine la ville de Uchiar.

    Autre panorama extraordi- naire : celui du parc naturel de Ultam Azligi.

    Selon le vent et la pression, on peut parcourir jusqu’à trente kilomètres au dessus de ce panorama extraordinaire. Émotions fortes garanties...

  • test
    Mama shelter

    La Cappadoce est aussi le berceau des derviches tourneurs.

    Si souvent, la découverte de cette danse, en Turquie ou ailleurs, se résume à une version tronquée, formatée pour un public de touristes, il n’y a pourtant rien de plus envoûtant que la vision de ces hommes-toupies.

    Le rituel complet, comme on peut le découvrir en Cappadoce, mais aussi sur la scène de certains grands théâtres nationaux quand ils sont en tournée - ils étaient aux théâtres de Chaillot et de Villeneuve d’Ascq ce printemps - se compose d’une introduction musicale qui conduit doucement vers la transe avant la danse des derviches, appelée samä.

    Tout en tournant sur lui-même, le danseur ouvre la paume de la main droite vers le ciel pour recueillir la grâce d’Allah et tourne la main gauche vers la terre pour l’y répandre.

    À l’origine de la danse des derviches, il y a leur appartenance à l’ordre musulman soufi Mevlevi fondé au XIIIe siècle à l’époque de l’Empire ottoman.

    Déclarée un temps hors-la-loi, cette tradition fut légalisée en 1950 en Turquie.

    Depuis, elle a influencée beaucoup de créateurs et de danseurs contemporains fascinés par la répétition des mouvements circulaires et la beauté des chants.

  • test
    Mama shelter
  • test
    all you need is art

    Anette Robinson-Detallante, conférencière des musées nationaux, est une grande spécialiste de Rembrandt, Delacroix et Manet. Elle voue une passion à Picasso, à qui elle a consacré deux ouvrages «Picasso» et «Guernica» aux éditions Scala. Elle est aussi auteur de «le Louvre», «Matisse» et est mariée au scpulteur sur métal Jean-Charles  Detallante, outre les collections particulières qu’elle enrichit, ses oeuvres légères et poétiques illuminent la basilique de Paray-le-monial et ornent la maison-musée Max Hallet, à Bruxelles.

  • test
    Anette Robinson-Detallante

    J’aime voyager. Enfant, je voulais devenir hôtesse de l’air depuis un premier voyage en avion à Rimini, à l’âge de sept ans, avec ma mère et mon frère. Voyager c’était “m’envoler” vers l’inconnu et je voulais faire durer ce plaisir.

    A 16 ans, j’ai passé le brevet de pilotage de planeur, et à 20 ans, comme prévu le concours d’entrée chez Lufthansa - je suis allemande. Tout se passait bien: les langues, la culture générale... Je figurais parmi les 7 premiers sur 300. Mais au test médical, on a détecté chez moi un problème de colonne vertébrale : j’étais inapte à l’aviation. Le comble pour un pilote!

    C’est ainsi que suis partie à l’aventure en France, à Paris, pour un ou deux mois. Et j’y suis toujours! Aujourd’hui, je voyage tous les jours, d’un pays à l’autre, et d’un siècle à l’autre, dans les musées de la capitale à travers l’art. Je suis conférencière des musées nationaux.

    Régulièrement, malgré ma grande passion pour ce métier, j’ai envie et besoin de décompresser. Au printemps dernier un long weekend s’est annoncé, et s’est accompagné de l’envie de partir trois jours à Istanbul. J’y étais déjà allée, mais il y a 15 ans! Des amis m’avaient beaucoup parlé de l’évolution de cette ville depuis quelques temps. Je suis curieuse...

  • test
    all you need is art

    Quand nous atterris-
    sons, il fait gris, et déjà, je ne reconnais plus l'aéroport tout modernisé.

    Le taxi nous emmène à notre hôtel conseillé par une amie, qui m'a promis la surprise! Nous sommes aux anges, nous nous trouvons derrière la mosquée bleue, dans un quartier ancien aux maisons en bois, mais tout a été restauré et est impeccable. Notre chambre donne sur le jardin arrière de la mosquée. Devant nos yeux, émergent les six minarets. Peut-on espérer mieux ?

    Après avoir posé les valises, nous sommes prêts pour une ballade découverte.

    Je m'étais promenée dans ce quartier, à l'époque où ces maisons tombaient en ruine.

     Je craignais leur destruction totale, et, là, je découvre un quartier "bichonné" remis en état avec goût et délicatesse.

    Malheureusement le temps se gâte, il faut sortir les parapluies. Il fait froid aussi, ce qui ne nous empêche pas de traverser la grande place, Sultanahmet park, l'ancien hippodrome, en passant devant l'entrée de la  mosquée. Et devant nous la grande Sainte Sophie!

    Dans mon souvenir, Istanbul était une ville extrêmement riche culturellement. J'avais visité les musées -on ne se refait pas!-, Topkapi... Cette fois, pas de musées, nous flânons dans les rues,  nous nous laissons porter par l'ambiance. Nous croisons beaucoup de jeunes gens, pas de voiles ou presque.

    Nous arrivons un peu tard devant le grand bazar, mais pas trop pour dénicher une pipe en écume d'une forme octogonale, très originale.

    L'idée était de ne pas avoir la fièvre acheteuse, mais cette décision très sage sera difficile à tenir.

    Quand le portail du bazar ferme, le ventre crie famine, nous nous mettons à chercher un petit restaurant dans le quartier. Il y en a des centaines... 

  • test
    all you need is art

    Nous nous promenons, rentrons dans telle ou telle petite échoppe. Nous prenons du thé avec des loukums délicieux et en rapporterons aux amis.

    Tout en appréciant la modernisation, la propreté de la ville, nous constatons que Istanbul n'a rien perdu de son charme oriental!!

    Au contraire, j'ai l'impression de profiter beaucoup mieux de son atmosphère. Très pratique, le tramway - qui n'existait pas la dernière fois - permet aussi de traverser le Bosphore vers Karaköy. Là-bas, le quartier  grouillant autour de la tour de Galata est à ne pas manquer. Evitez les stilettos, il faut des chaussures confortables.

    Nous montons au dernier étage de l'hôtel Anemon Galata et nous profitons autour d'un bon thé d'une vue panoramique. De retour dans les rues, arrêt devant une toute petite échoppe qui sert de l'agneau avec des crudités, un kebab et...pourquoi pas ?

    Aucun regret, c'est délicieux et pas un seul touriste autour. J'avais promis à mes amis un petit pélérinage à l'hôtel Pera, et en fin d'après-midi, nous nous trouvons dans les somptueux fauteuils sur lesquels Agatha Christy a dû se vautrer.

    Le lendemain, réveil en sursaut, le muezzin se lamente très FORT. C'est le prix à payer pour une chambre avec vue. Le petit déjeuner dans l'hôtel d'origine est très copieux. Nous allons pouvoir tenir longtemps avant le prochain repas! Le temps est toujours froid et humide, tant pis.

    C'est samedi. Nous visitons la citerne de la Basilique avec ses 336 colonnes. Beaucoup de monde ici, mais l'éclairage mystérieux fait par moments disparaître la foule et la tête de Méduse sculptée dans un gigantesque bloc de marbre ne laisse personne de glace.

  • test

    Au programme du lendemain : la visite de Sainte Sophie. Je fais un voeu en tournant mon pouce dans l'orifice d'une grande colonne, on ne sait jamais... Yusuf Akkaya, un guide touristique qui parle un français irréprochable et qui a beaucoup d'humour, nous propose un voyage en bateau sur le Bosphore et la mer de Marmara. Quel dommage qu'il fasse si froid mais sa bonne humeur et son érudition font vite oublier le climat hostile.   

    Il nous dépose pour déjeuner au bord du Bosphore, à  Beylerbeyi, sur le côté asiatique.

    Pendant cette croisière nous passons devant des palaces, des hôtels de luxe, mais je ne les troquerais pour rien au monde avec l'hôtel DJEM. L'après-midi est déjà avancé. Il faut aller au marché des épices! Oui, tous les parfums de l'Orient s'y mélangent et la tentations de ramener tout cela est grande! Nous achètons des éponges, des batons de cannelle, de la cardamone, du poivre..... trop bon!

    Nous marchons et marchons encore jusqu'au soir.

  • test

    Lundi, je me lève tôt pour une séance de hammam tout près de l'hôtel.

    Rien à voir avec celui de la grande Mosquée Bleue, mais il est authentique, et, pendant une petite heure, je rêve d'un film merveilleux "Hammam" avec le fils de Vittorio Gassmann dans le rôle d'un jeune avocat romain, qui hérite du hammam de sa tante.

    Il part à Istanbul pour deux, trois jours...et reste pour toujours! Non, c'est pas mon cas.

    Le taxi nous attend à midi et nous rentrons à Paris, mais nous nous sommes promis de revenir à la fin de l'été.

    A aucun moment, nous nous sommes sentis harcelés par les gens.

    Les Turcs ont de l'humour! et Istanbul est une ville certainement émancipée, à la hauteur de beaucoup de grandes villes européennes...avec un plus : le charme des mille et une nuits !!

    Bonnes adresses :

    L'hôtel DJEM : le staff est absolument charmant et parle couramment anglais. Pour une belle chambre double petit déjeuner compris, comptez entre 50 et 60 euros. Tavukhane Sk.No 3 Sultanahmet 34122 Fatih Istanbul (tel +90 212 518 12 95   fax +90 212 516 93 50  e-mail:   info@hoteldjem.com)

    Le Khorasani kebabhouse est vraiment à conseiller. La cuisine anatolienne est d'une grande qualité et les poissons absolument délicieux. Les prix très raisonnables. Il se trouve au Divanyolu caddesi Thicarethane sokak no 39/41, mieux vaut réserver tel: +90 212 519 59 59.
     
    Yusuf Akkaya, un guide touristique qui parle un français irréprochable (+90 536 223 01 43 / e-mail:  bendenselam@hotmail.com  / www.istanbuladix.com )

  • test
    all you need is art
    Mama shelter

    «L’art contemporain turc
    intéresse de plus en plus les galieristes internationaux, commente le commissaire-priseur stamboulite Kerem Topuz.

    Si les gros collectionneurs sont encore peu nombreux, il existe une clientèle importante de petits et de moyens collectionneurs capables de dépenser 30 000 à 40 000 euros pour des signatures importantes. »

    En quelques années, le marché de l’art contemporain a explosé sur les rives du Bosphore.

    À l’origine de cet engouement, quelques riches mécènes, patrons des plus grands conglomérats, et les banques turques, qui exposent leurs collections dans leurs propres galeries.  

    Cela n’a encore rien de comparable avec ce qui se fait en Chine, à New York ou même à Paris, mais cette tendance est de plus en plus importante.

    Le musée Istanbul Modern illustre parfaitement le rôle joué par ces mécènes.

    Ouvert en 2004, il est largement financé par le François Pinault local, Nejat Eczacibasi, qui y expose sa collection privée.

    Ce musée constitue la vitrine grand public de la création turque. Il accueille plus de 2 000 visiteurs par jour.

    L'énergie créative de Istanbul est aujourd'hui la même que celle de New York dans les années 80/90 et elle stimule la créativité.

    Conséquence, la côte des artistes grimpe en flèche. S’il n’existe pas encore de Jeff Koons ou d’Anish Kapoor turcs, certains créateurs sont devenus vraiment « bankables ».

    Comme Buhran Dogançay, dont la toile Symphonie bleue s’est vendue à 1,2 million de dollars en 2010, Erol Akyavas ou encore Sarkis Zabunyan.

  • test
    all you need is pleasure
    Mama shelter

    Après Paris, Lyon et Marseille, le Mama Istanbul est le quatrième né de cette fratrie qui ne demande qu’à s’agrandir...

    “Pour la tribu Mama, il était normal de se poser à Istanbul et de créer un lieu qui nous ressemble”, explique Jérémie Trigano.

    La fusion avec l’Orient était pour lui si évidente, si charnelle, qu’il en oublie de dire que cela fait plus de dix ans qu’il vit sur les rives du Bosphore.

    Amoureux fou de la ville, il en connaît chaque rue, chaque maison, chaque détail de façade et bien sûr chaque café. C’est dans un quartier des plus typiques, à Beyoglu, qu’il a posé les malles du Mama Shelter. On y retrouve l’ambiance devenue mythique du XIXième siècle, avec ses places, ses boutiques et ses restaurants où se retrouvent, à toute heure, toutes les générations de Stamboulites. Alors, forcemment, ce nouveau Mama reflète le cosmopolisme de la ville. Il tient du bazar.

    Cultures, civilisations et styles s’y mélangent joyeusement. Philippe Starck en signe le design éclectique.

    Hôtel délassant, le Mama helter est aussi un lieu de vie. On se donne rendez-vous dans ce mood bruyant de nouba contemporaine pour boire un verre, refaire le monde et déguster une cuisine méditerranéenne exquise. ALain Senderens et Jérôme Banctel signent là une carte qui mixe subtilement cuisine turque et française. Au milieu des tables d’hôtes, le bar est un point de rendez-vous incontournable. Si on veut plus d’intimité, direction les canapés ou la terrasse panoramique. Elle est idéalement faite pour rêver et méditer. Sa vue est l’une des plus belles, des plus grisantes de la ville.

    Hotel Mama Shelter
    Adresse : Mehmet Akif Ersoy
    Mh., Ş. Hüseyin Ay Sk No:50,
    34421 Istanbul
    Téléphone :+90 212 252 0100

    Ce Mama-là, c’est aussi :

    • - 81 chambres dont 3 Big Mama Terrace et 4 Mama Family Garden (tarifs de 69 à 179 euros)
    • - des concerts live tous les jeudis, vendredis et samedis
    • - des forums, des lectures avec philosophes, poètes, politiciens...
    • - le fameux brunch Mama servi tous les dimanches de 12h à 16h
    • - et d’incroyables cafés préparés à la turc de 7h à 19h
  • test
    all you need is art

    S’offrir un spa à ciel ouvert, c’est possible : dans toute l’Europe, des sites volcaniques très anciens dont certains sont encore actifs offrent les lieux de rêve pour se ressourcer ou se soigner, tout en découvrant des paysages hors du commun. Partez à la découverte des meilleurs spas naturels, pour profiter des bienfaits venus des profondeurs de la terre...

  • test
    Mama shelter

    La nature en Islande est marquée par une volcanicité très active : volcans en éruption, geysers et tremblements de terre font partie de la vie quotidienne.

    Les Islandais sont adeptes des baignades en plein air, même au cœur de l’hiver : le mieux pour découvrir l’une des nombreuses sources d’eau chaude de l’île reste de demander aux habitants de vous indiquer un de ces lieux.

    Parmi les plus connus : le parc naturel de Landmannalaugar, dont le nom signifie « la source d’eau chaude du peuple de la terre ».

    Le parc est situé au sud de l’île non loin du volcan d'Eyjafjöll dont l’éruption avait bouleversé les transports aériens en 2010, et est accessible en deux heures de bus depuis Reykjavik.

    Dans un paysage magique, après une randonnée parmi les volcans éteints, les montagnes multicolores et les coulées de lave d’un noir de basalte, on peut se délasser dans les eaux bouillonnantes d’une source chaude naturelle.

  • test
    Mama shelter

    L’île de Vulcano, l’une des îles Eoliennes au large de la côte sicilienne, connaît une volcanicité particulièrement active : l’île a été baptisée ainsi par les Romains, qui croyaient qu’elle abritait la cheminée de la forge de Vulcain, le dieu du feu.

    Les volcans ont laissé leur trace dans les minerais présents sur l’île, qui offre un site unique pour un soin des pieds à la tête.

    Le « Laghetto di Fanghi » est un lac rempli d’une boue volcanique riche en soufre

    dont on peut s’enduire avant de se jeter dans une source d’eau chaude pour un effet de jacuzzi naturel, avant de finir dans les eaux de la mer.

    Les bains de boue sont réputés pour soigner l’arthrite et les problèmes de peau - pour ceux que l’odeur sulfureuse assez forte ne repousse pas.

    Les autres trouveront tout près un spa qui offre des piscines d’hydromassage et un centre de beauté.

  • test
    Turquie Pamukkale

    Dans les piscines thermales de Pamukkale, dans le Sud-Ouest de la Turquie, vous pourrez vous détendre dans les eaux fumantes d’une piscine naturelle en contemplant des ruines romaines, au milieu d’un paysage lunaire à couper le souffle.

    L’eau de la source très concentrée en calcaire forme sur les collines du site des piscines, terrasses, cataractes et monticules aux formes irréelles : comme une forteresse d’une blancheur éblouissante.

    On peut se rendre sur le site pour excursion d’une journée depuis Izmir ou Istanbul, pour profiter des bienfaits des sources.

    Surtout, on n’oublie pas de retirer ses chaussures pour visiter les bassins, dont la température varie de 35 à 100°C : les cheminées calcaires sont très fragiles.

    En haut des terrasses, une piscine-spa payante vous permettra de profiter des eaux thermales du site en vous prélassant dans des bassins d’eau chaude naturelle, tout en offrant différents soins spa personnalisés.

  • Madère - Porto Moniz
    Mama shelter

    Imaginez des piscines naturelles de roche noire aux eaux cristallines, au bord desquelles viennent écumer les vagues de l’Atlantique.

    Près du village de Porto Moniz au pied des montagnes, on trouve au bord de l’océan des bassins de lave refroidie façonnés par des éruptions anciennes, qui forment des piscines d’eau salées idéales pour la baignade.

    Un endroit de rêve pour se prélasser de bassin en bassin, en contemplant les montagnes et l’horizon marin.

    Une fois revigoré(e) par votre baignade, vous pourrez profiter d’un spa à base de sables volcaniques noirs – ceux de l’île sont riches en strontium, un minerai réputé pour son action contre les rhumatismes.

  • test
    Açores Iles de Sao Miguel
    On se jette à l'eau !

    L’île offre à ceux qui explorent ses terres de nombreuses sources d’eau chaude, parfois accessibles par la route ou au terme de quelques heures de marche.

    Après quelques heures de marche dans les collines, on peut arriver à une véritable oasis de détente : Caldeira Velha est une source d’eau chaude et ferrugineuse qui tombe en cascade sur une petite retenue d’eau. L’eau est à environ 33 degrés, idéale pour un massage tonique au milieu des roches couleur rouille et de la végétation luxuriante.

    Une association à la gloire des baignades en eau glacée, cela ne pouvait exister qu’en Angleterre…

    Fondée en 2006, l’Outdoor Swimming Society ou OSS a été créée par un groupe de fondus de bains rafraichissants dans les lacs, rivières et étangs du pays.

    L’association, qui fait des émules partout en Europe, s’est donné pour mission de faire mieux connaître les joies revigorantes de la baignade en pleine nature et par toute saison.

    Le manifeste de l’OSS : « Nous pensons que le moment est venu de revenir aux plaisir de la natation au grand air. Nous célébrons les bienfaits rejuvénateurs de l’eau froide, et réclamons le droit de nous jeter à l’eau partout où il est possible de le faire. »

    Selon l’association des études menées par la NASA auraient montré que sur une période de 12 semaine, des baignades régulières dans l’eau froide produiraient dans le corps toutes sortes de bienfaits : réduction de la tension et du cholestérol, baisse du risque de caillots sanguins et hausse de la fertilité et de la libido chez les hommes comme chez les femmes.

    Tout le contraire de l’effet douche froide : un spa santé à la portée de tous…

  • test
    La Cappadoce offre un paysage lunaire étonnant, impressionnant.
  • test
    Tendances Green
  • test
    Ikea, 50 nuances de vert
    Mama shelter

    Qui n’a pas un jour acheté une des iconiques étagères en pin blond de Ikéa.

    Elles ont fait la réputation - et la fortune - du géant suédois de l’ameublement, qui se met au régime vert.

    D’ici 2020, tous ses magasins, ses dépôts et ses usines seront équipés de panneaux solaires, fonctionneront aux énergies renouvelables, et proposeront des produits efficients en énergie.

    L’entreprise plantera aussi plus d’arbres qu’elle n’en utilise.

    D’ici là, on se convertit au vert Ikéa avec sa collection Stockholm qui joue le bambou, la laine et décline la chlorophylle dans toutes ses nuances.

    On peut avoir une activité polluante et s’investir dans des activités qui font du bien à la planète.

    Quand l’été dernier une bâche publicitaire géante est décrochée dans l’aéroport de Paris Orly, plutôt que de la jeter, la compagnie aérienne décide de la recycler en 9 sacs cabine, 23 sacs business et 30 compagnons de voyage sous la marque Bilum.

    Ils sont fabriqués par des personnes handicapées. Depuis, la marque propose également des trousses pour enfants réalisées dans des gilets de sauvetage inutilisés et recyclés.

  • test
    Dyptique, cap aux comorres
    Toms, branché sur le coeur

    Entre Inde et Afrique, l’île de Moheli est le joyau floral des Comores. Sur cette terre épicée pousse l’une des fleurs les plus précieuses, dont l’arôme donne aux parfums leur volupté exotique : l’ylang-ylang. Elle est cueillie à l’aube, à la main, toujours par des femmes, qui doivent délicatement détacher ses pétales. Voici peu, sa plus belle variété était en voie de disparition.

    Grâce au partenariat de jardin écologique créé entre Givaudan et Diptyque, elle renaît et exprime sa fragilité et sa beauté dans une eau addictive, Mohéli de Diptyque.

    En 2006, le Californien Blake Mycoskie est en Argentine.

    Il s’aperçoit que les enfants défavorisés marchent pieds nus. De retour aux States, il crée une ligne de chaussures ultra-casual, Toms, et lance le One for One. Pour chaque paire achetée, une paire est offerte à un enfant en difficulté.

    Aujourd’hui, non seulement Toms fait le buzz, mais ses modèles sont devenus des it-products. Cet été, être in, c’est avoir des Toms aux pieds.

  • test
    DON BERGMAN
    HÔTEL SCARLET, HÔTEL ÉCOLOGIQUE

    “Si je voulais être solennel, je dirais que j’avais trouvé mon paysage, ma vraie demeure. Si je voulais être joyeux, je parlerais d’un coup de foudre”, disait Ingmar Bergman. Bienvenue à Farö, petite île de 608 habitants. Ici, tout est calme, paisible et la nature est reine sur les prairies sèches.

    Son panorama exceptionnel a toujours inspiré le cinéaste suédois. Il y vit et y réalise ses plus beaux films : A Travers le miroir (1961), Persona (1966), L’Heure du loup (1968), La Honte (1968), Une Passion (1969)... De nombreuses séquences de Scènes de la vie conjugale (1973) y ont été tournées, et c’est là qu’il achève le montage de Fanny et Alexandre (1982). Sur ce bout de terre où se dressent des moulins à eau, le réalisateur de Sarabande a créé sa propre maison de production.

    Et c’est là chaque année, aux premiers jours de l’été, que les Suédois se retrouvent pour célébrer leur grand cinéaste au travers de projections, de rencontres et de ballades dans ces lieux si inspirants.

    Imaginez la côte Nord de la Cornouaille...Sa lande sauvage, sa mer déchaînée, ses tempêtes hurlantes... Le dépaysement est d’autant plus grand que vous faites escale au Newquay Scarlet, un hôtel totalement écologique.

    La construction est en bois FSC, le mobilier aussi. Laines et tapis sont recyclables et la piscine chauffée par des panneaux solaires. Les eaux grises (usées) sont recyclées, de même que les plastiques, papiers et la cire des bougies.... Le bien-être n’est pas que dans l’atmosphère, il se décline aussi au spa et à table avec une carte « slow food ».

Chargement en cours

Archives

07.14
ISSUE 11
Patagonie
Patagonie
05.14
ISSUE 10
Nature sauvage
Nature sauvage
03.14
ISSUE 09
Vietnam - Mariage
Vietnam - Mariage
01.14
ISSUE 08
Retraites montagnardes
Retraites montagnardes
12.13
ISSUE 07
Réveillon de rêve
Réveillon de rêve
11.13
ISSUE 06
Le Spitzberg
Le Spitzberg
10.13
ISSUE 05
Signatures nordiques
Signatures nordiques
09.13
ISSUE 04
Monts et merveilles
Monts et merveilles
07.13
ISSUE 03
Il y a le ciel, le soleil et la mer...
Il y a le ciel, le soleil et la mer...
05.13
ISSUE 01
Territoires Alternatifs
Territoires Alternatifs
02.13
ISSUE 00
Magie Africaine
Magie Africaine