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    Le printemps est déjà là et avec cette saison vert espoir, le début des longues journées ensoleillées, des promenades en campagne et des séjours d'évasion aux quatre coins du monde. On sort de notre coquille hivernale pour profiter des arômes et des parfums en pleine ébullition. Quelle cacophonie de saveurs, d'odeurs et de couleurs qui nous entourent. Voici aussi la saison du blanc, cette teinte débordante de pureté qui nous renvoit aux évènements heureux en tous genres ; en famille, en couple ou entre amis.

    On vous propose alors dans ce numéro un doux mélange de tous ces arômes à la manière d’un cocktail magique composé de créations exceptionnelles, lieux de rêve et escapades inoubliables pour transformer la saison de l’espoir en saison du bonheur. Bon voyage à tous !

    _ Jorge apesteguia-pena

    _ A DÉCOUVRIR DANS CE NUMERO

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    endez-vous à Hanoi. Depuis un siècle, la "ville au-delà du fleuve" est la capitale  du Viet Nam.  Fondée par le roi Ly Thai Ho en 1010, elle est celle de l'Indochine française de 1903 à 1954, devient celle de la République Démocratique jusqu'en 1976, et depuis, est celle de la République Socialiste. Dès qu'on la

    découvre, on est séduit par son atmosphère élégante et paisible de ville de province avec ses vastes allées bordées d’arbres, ses lacs et ses parcs, ses villas art déco…  Elle a en effet été imaginée selon un concept de ville jardin afin de valoriser les lacs qui marquent son paysage.  Si Hanoi est le symbole de

    la lutte contre le colonialisme, elle a conservé tous les bâtiments et demeures de cette époque.  On est pris par leur charme désuet notamment dans les rues Phan Dinh Phung et Lo Thai To.  Le temps y semble suspendu.  Hanoï est idéale pour une escapade en amoureux : les habitants eux-mêmes ne se lassent

    pas de l’atmosphère romantique qui règne au bord du lac Hoan Kiem avec sa Tour à la Tortue, où les couples se retrouvent pour se promener en mangeant une glace et contempler les eaux polies. Sans oublier ses pagodes et son Temple de Littérature. Au bord du lac de l'ouest, ce havre de sérénité est

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    consacré aux plus grands penseurs et philosophes orientaux.

    Le soir, en revanche, on se perd dans le labyrinthe des minuscules ruelles de l’Ancien Quartier de la ville, qui forme depuis le quinzième siècle le cœur de l’activité commerciale de Hanoi. Il a conservé toute son authenticité, ses couleurs et ses parfums, et les rues portent les noms des différentes corporations qui y étaient organisées par types de marchandises : soie, coton, fer, éventails ou poissons. Dans les minuscules échoppes, et sur les étals des marchands ambulants, on trouve barbecues, poissons cuits dans les feuilles de bananier, fruits exotiques et la célèbre soupe phô parfumée aux herbes et au gingembre dont la légende dit qu'elle et l'interprétation vietnamienne du pot au feu. 

    De retour dans le « quartier français », on finit la soirée, voire la nuit, avec quelques cocktails au son d’un concert de jazz à la terrasse du légendaire hôtel Métropole, qui a conservé le charme désuet de la Belle Époque avec sa façade décorée et ses grands ventilateurs, en rêvant des écrivains comme Graham Greene et Sommerset Maugham qui s’y retrouvaient autrefois.

    Une baie hors du temps

    Escapade incontournable depuis Hanoi : gagner le golfe du Tonkin, à 170km de la capitale, pour une visite de la baie d’Along. Le site, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1994, est une véritable merveille naturelle. Il a même été désigné l'une des sept merveilles naturelles du monde en 2011.  La baie est parsemée plus de deux mille îlots de calcaire. Sculptés il y a des millions d’années par les forces tectoniques, ils émergent majestueusement des eaux couleur de jade.  La légende dit que ce paysage extraordinaire est du à un dragon qui le tailla avec sa queue en se battant contre les courants marins. La baie d'Along est aussi présente dans un James Bond, Demain ne meurt jamais.  Les habitants ont donnés aux

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    ilôts aux formes fantastiques des noms d'animaux  et de personnages mythiques : la tortue, le poulet, la tête d’homme…  On navigue de l'un à l'autre sur des barques en bambou tressé. Depuis que la baie est devenu un site touristique, on peut y faire une croisière en jonque traditionnelle.

    On se baigne dans ses criques sauvages, on explore ses grottes mystérieuses, creusées par les vagues, et le soir, bercés par le roulis, on prend son dîner sur le pont en regardant le soleil se coucher et se refléter sur l'eau.  Un peu partout, les pêcheurs ont construit des villages flottants aux petites maisons colorés. Ils peuvent abriter jusqu'à cinquante familles, ont leurs écoles, leurs boutiques. On peut y faire escale, ce qui donne l'occasion de déguster une spécialité de la baie, un poisson macéré dans le safran: le Cha Ca. Les Parisiens peuvent le déguster dans l'excellent restaurant d'une émérite cuisinière vietnamienne, la Table du Viet Nam.

     

    La grandiosité du fleuve

    Découvrir le delta du Mékong, c’est se plonger dans des paysages de légende : le « fleuve des neuf dragons » comme on l’appelle au Vietnam régit la vie de toute la région, irrigant les rizières et les plantations de fruits.  On y cultive 48 variétés de riz. C’est aussi l’occasion de se (re)plonger dans l’univers sensuel et entêtant des romans de Marguerite Duras, puisque l’on fête cette année les cent ans de la naissance de l’écrivain, née Marguerite Donadieu en 1914.

    Je regarde le fleuve. Ma mère me dit quelquefois que jamais, de ma vie entière, je ne reverrai des fleuves aussi beaux que ceux là, aussi grands, aussi sauvages, le Mékong et ses bras qui descendent vers les océans, ces territoires d’eau qui vont aller disparaître dans les cavités des océans.  (L’Amant)

    Depuis Ho Chi Minh Ville,  que l'on continue d'appeler Saigon, métropole bouillonnante, on n'emprunte pas la route de 147 km qui va jusqu'à Sadec,  comme le faisait l'écrivain quand elle rentrait de l'internat, mais un bateau de croisière « L’Amant ». La mère de Marguerite Duras était la directrice de l’école pour filles de Sadec. C’est sur le bac qui traverse le Mékong entre Sadec et Vinh Long qu’a lieu la célèbre scène du roman L’Amant : la jeune héroïne âgée de quinze ans rencontre « le Chinois de la Chine du Nord », celui qui sera l’un de ses grands amours.  A l'origine, Marguerite Duras a écrit des légendes pour accompagner un livre de potographies. En les lisant, Yann Andrea, son compagnon, s'est dit qu'elle ébauchait un roman. C'est ainsi que le livre est né et qu'il a obtenu voici trente ans le prix Goncourt. Dans cette "longue zone

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    chaude de terre", rien n’a changé. Les bateaux continuent de se croiser et de se perdre dans la lumière blanche et poudrée du fleuve. Les enfants regardent le ciel. Si on arrive tôt le matin, on est pris par les sons, les odeurs du marché flottant.  Sur le quai , la maison de l’amant – Huynh Thuy, fils d’une riche famille chinoise, est toujours là.  Cette splendide villa à balustrades et au toit de tuiles en encorbellement typique des demeures chinoises, pleine de dorures, de dragons et de phénix a été durant un temps un poste de police, et est aujourd’hui un musée. Et elle semble attendre...

    L’Eden en mer de Chine   

    Retour au monde réel. Mais pas n'importe lequel... Cap sur l’archipel de Con Dao, à une heure d’avion d’Ho Chi Minh Ville, qui montre un visage encore méconnu du Vietnam : celui de plages paradisiaques

     

    où laisser s’écouler de longues journées de farniente. L’archipel comprend seize îles, dont la plupart sont préservées au sein du parc national de Con Dao. L’île principale, Con Son, est interdite aux voitures : enfin, on se repose de la circulation souvent frénétique du continent. Sur l’île de Bay Canh, connue pour ses magnifiques plages sauvages et désertes, on observe au printemps la naissance des tortues vertes marines.

    Dans cet éco-paradis ont fleuri quelques hôtels qui marient luxe discret et respect de l’environnement. Mention spéciale pour l’hôtel spa Six Senses établi récemment sur la plage à Con Son, conçu pour limiter au maximum son impact sur les fragiles écosystèmes environnants. Le spa offre de voluptueux traitements inspirés par les herbes et produits du Vietnam. Ses chambres sublimes, dont le

     

    décor moderne utilise bambou et matériaux traditionnels, sont équipées pour certaines de leur propre piscine à débordement face à la mer. Outre toutes les activités de plein air, plongée, excursions, golf et yoga, l’hôtel possède également son propre observatoire astronomique privé : idéal pour contempler de plus près le ciel étoilé.

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    On visite Istanbul pour son histoire millénaire… et l’on en repart séduits par le dynamisme et la créativité de sa jeune génération. Architectes, designers, créateurs de mode : c’est une véritable movida turque que l’on voit émerger actuellement.

    Istanbul s’affirme comme une force montante dans l’univers du design.  La toute jeune Biennale de Design d’Istanbul a fait ses preuves lors de sa première édition en 2012 et son édition 2014, qui se tiendra d’octobre à décembre, placera une fois encore Istanbul sur la carte en réunissant designers locaux et étrangers sous le thème « L’avenir n’est plus ce qu’il était ». Parmi les noms les plus établis: Erdem Akan, « l’enfant terrible du design turc », qui se nourrit de l’atmosphère d’Istanbul où cohabitent idées nouvelles et pratiques traditionnelles. En témoigne sa collection créée pour Armaggan, prestigieuse marque turque d’objets pour la maison, avec des bougeoirs inspirés par les lampes à huiles et des motifs stylisés et ouvragés.

    Au dernier salon Maison & Objet à Paris, on a pu découvrir une nouvelle génération de jeunes designers turcs nés dans les années 1980. Parmi les étoiles montantes repérées cette année : Ceren Başgöze a fondé LaBoratuvar, un label d’architecture et de design d’intérieur qui recycle matériaux et meubles anciens pour les transformer en objets poétiques et pleins d’histoire ; Şule Koç crée des décors muraux de pierre et de marbre aux formes stylisées ultra-modernes, qui puisent dans la tradition des mosaïques ottomanes ; Deniz Duru s’est établie dans le vieux quartier d’artisans de Karaköy, où elle combine un showroom et un atelier de production et propose des meubles de bois aux lignes contemporaines ; enfin, Umut Demirel propose des objets ingénieux et pleins d’humour qui rendent la vie plus belle, à l’image du miroir magnétique « Attractive » qui retient clés et objets métalliques. De quoi faire d’Istanbul une destination shopping à part entière…

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    Au cœur de South Beach, l'un des plus mythiques palaces de Miami entretient glorieusement sa légende avec l'ouverture de ses époustouflantes suites.  Alors, rendez-vous au Setai...

    Vous êtes sur l'une des plus belles plages des Etats-Unis. Inondée de soleil, elle est bordée de petits chefs d’œuvre Art Déco qui rappellent son premier âge d'or. The Setai est le plus prestigieux d'entre eux, le plus inouï aussi avec sa décoration asiatique d'époque, dont les briques de son lobby qui viennent de la vieille ville de Shanghai. Une empreinte orientale subtilement cultivée dans les moindres détails par l'architecte Jean Michel Gathy, et que l'on retrouve dans son service délicat, prévenant, sans ostentation. Ce

    qui lui vaut d'être l'escapade fétiche des voyageurs en quête d'exclusivité, de tranquillité. Ils en ont fait leur lieu d'attache à Miami. Le palace vient d'être récompensé comme  meilleur hôtel de Miami par le très influent Condé Nast Traveler.  Si son atmosphère orientale se prolonge jusque dans le jardin tropical qui mène à la plage et abrite des regards terrasses et  piscines,  c'est dans l'une des 40 suites juste rénovées que l'on décide de passer un week-end.... C'est là qu'il faut vivre une expérience époustouflante.

    Avant tout, chaque suite bénéficie de services exclusifs, comme une femme de chambre pour défaire les malles et un butler personnel, sans oublier une voiture privée pour faire le tour des galeries d'art.

    Trois chambres, une salle multimédia et un spa privatif, la Grande Suite mesure 325 m2. Elle est parfaite pour les voyages d'affaires. La Penthouse Suite, avec ses 930 m2 est classée l'une des dix suites les plus extraordinaires suites des USA. Outre une vue à 360°, elle bénéficie de deux salons et d'une terrasse avec piscine à débordement et jacuzzi. Idéale pour un voyage de noces.

    On appréciera alors encore plus la literie Duxiana réalisée artisanalement en Suède, les draps en lin signés Frette et le doux parfum de néroli du bain signé par Monsieur Jean-Paul Guerlain. Le luxe à l'état pur, en somme.

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    Lola James Harper est une histoire de famille, d'amitié et d'artistes. Entourée de musiciens, de photographes, de réalisateurs, d'auteurs, Lola James Harper  expose chez Colette la série WHERE THE SUN KEEPS SHINING et édite une collection de photo-books après y avoir installé en exclusivité sa collection de fragrances ultra-figuratives et  de bougies qui évoquent l'ambiance des lieux où ces artistes se réunissent, créent, se relaxent ou cherchent l'inspiration. Ainsi, l'ambiance olfactive du Studio Trufo où Ulona Hooman a composé et enregistré son premier album. Celle du coffee shop où le duo de DJ Parisien Baseline J. est né. Le Vinyl Store, rue des Dames à Paris (et à Los-Angeles aussi d'ailleurs) où l'on va découvrir les nouveautés et surtout les "antiquités" incroyables... Pour Hoogui, Lola James Harper prête et commente sa ballade new-yorkaise.

    « Le voyage est partout et à chaque instant, le voyage est une curiosité, le goût du voyage c'est simplement la vie. Voyager c'est aussi lire un livre, voir un film, écouter une chanson, découvrir une nouvelle rue dans son propre quartier ou écouter le récit d'un ami ou d'un inconnu.

    New York fait partie de ces villes que l'on connait sans y avoir été. Le cinéma, la musique, la littérature, la photo, les récits sont si nombreux. De Woody Allen à Die Hard en passant par les Beastie Boys et The Strokes ou Bored to Death et Seinfeld…  

    New York en 5 jours : de quoi vivre son énergie et avoir le temps de naviguer dans plusieurs quartiers… En automne l'air est doux en été la chaleur est là mais la lumière est fantastique.

    Chaque coin de rue à Manhattan ou à Brooklyn sortent d'un film, on y échappe pas ! L'aube est le moment le plus incroyable pour naviguer dans la ville. Juste avant l'avalanche d'énergie… Tous les quartiers ont alors l'air de prendre leur respiration. »

     

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    52 ans, trois enfants, un mari, deux chiens, deux chevaux, des poules et des chèvres...

    Après vingt ans chez Condé Nast (dont quatorze à  Vogue) et deux ans de break pour cause de famille et de nouvelle maison,  Le Spot a apporté ce que je cherchais : vivre l'aventure de la création d'une société dont l'objet est un pur plaisir : pouvoir partager des expériences culturelles et artistiques avec des amies et leurs amies (les 1 300 membres du Spot).

     

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    Rédactrice de mode pour Vogue et Elle, mais aussi personal styliste de Gwyneth Paltrow et de Rihanna, Michèle Corty sait instinctivement mettre en valeur les filles.  C'est son talent. Comme tous les Américaines amoureuses de Paris où elle a vécu plusieurs années, elle s'est laissée prendre par le charme arty de Saint Germain des Prés, et notamment de la discrète et authentique rue de Seine. Toute proche, d'ailleurs, du Jardin du Luxembourg où vivent Sofia Coppola et Scarlett Johansson. C'est devenue sa marque de fabrique. Installée à Auckland, la designer a appelé son label Rue de Seine. Depuis, toutes les néo-zélandaises rêvent d'un voyage de noces à Paris,comme d'une apothéose

     

     

    au plus beau jour de leur vie, celui où elles ont dit : « Oui » à l'homme de leur vie dans une robe signée Rue de Seine.  Michèle Corty a imaginé la sienne  et crée désormais celles des autres.  Délicieusement rétro et romantiques,  ses modèles s'inspirent des style 20, 30 mais aussi 70, et cultivent un esprit bohemian-chic . On pense  à Ella Fitzerald, Grace Kelly ou Ali Mac Graw. Elle travaille  les matières au tombé délicat,  joue de transparences et de la légèreté de la dentelle et des broderies qui imitent la nature. Comme si les fleurs brodaient le ciel... Cette fan de vintage possède également l'une des plus belles collections de robes anciennes, qu'elle propose dans sa boutique.  Ce qui incite au grand amour...

     

     

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    Longtemps directeur artistique d’Habitat, le designer est connu pour le style industriel de son mobilier et de ses luminaires. Pour cette rare incursion dans le monde de la mode, Dixon a imaginé une collection centrée autour du voyage qui offre un kit de survie vraiment stylé pour aventuriers modernes. Résultat : la doudoune chaude et légère se transforme en sac de couchage, le sac à dos se déplie et se dézippe pour devenir une penderie de voyage. Adidas a apporté à la collection sa maîtrise des matériaux techniques et performants.

    Tom Dixon raconte que l’idée de cette ligne lui est venue alors qu’il partait à Milan pour le Salon du Meuble et qu’il devait emmener dans un tout petit bagage à main des

     

     

     

     

     

    tenues pour toutes les occasions – travail, fête, plein air. Pour voyager léger sans renoncer à emporter une garde-robe bien garnie, les pièces de la collection proposent donc plusieurs tenues en une : des t-shits et vestes bicolores et réversibles, un ensemble pantalon-blouson qui grâce à quelques boutons pression se transforme en combinaison d’aviateur. Quant à la basket TD, faite d’une toile biodégradable imperméabilisée en noir, gris ou bleu Klein, elle est entièrement souple : la tige peut être roulée, laissant le choix entre une chaussure haute ou basse… L’aventure urbaine est au bout de la rue.

    En vente au concept store Adidas N°42 - 42 rue de Sévigné, Paris (3e)

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    Partout sur l’île, la spiritualité imprègne le quotidien : des paniers tressés emplis de fleurs et d’herbes sont laissés en offrande partout les bateaux de pêche et dans les marchés. L’hôtel Amandari, dont le nom signifie « Esprits sereins », situé dans le petit village de Kedewatan, ne fait pas exception à la règle. Tous les six mois, les habitants du village traversent en procession les jardins de l’hôtel pour rejoindre un bassin d’eau sacrée. Situé sur les hauteurs parmi les rizières, en surplomb de la verdoyante vallée du fleuve Ayung, l’hôtel reproduit la configuration d’un village balinais traditionnel, avec des suites de luxe construites autour de leur piscine privée. Dans le spa de l’hôtel, on choisira à deux le soin Mandi Lulur, qui était traditionnellement proposé aux futurs mariés de haut rang.

     

     

     

    Cette petite île perdue dans l’Océan indien a été élue en 2013 meilleure destination mondiale pour les lunes de miel lors des World Travel Awards : chaque année, environ dix mille couples viennent du monde entier pour s’y marier et y trouver luxe, calme et dépaysement. Il est encore possible d’y trouver de petits paradis paisibles où célébrer une nouvelle union en toute intimité. Le Paradise Cove est l’un d’entre eux : ce boutique hôtel situé sur la côte nord de l’île dans une petite baie à la plage de sable blanc offre une retraite de rêve avec rien d’autre que les flots de l’océan et les îles à l’horizon. Consacré au plaisir des sens, l’hôtel dispose de quatre restaurants et d’un spa qui propose des massages à deux eau bord de l’eau, ainsi que d’un bar à cocktails isolé sur un ponton.

     

     

     

    Les nouveaux mariés pourront s’inspirer du raffinement du mode de vie nippon avec un séjour à Kyoto, qui est la ville traditionnelle des geishas. En retrait de la ville, sur le fleuve Ooi, se trouve un véritable refuge de sérénité : l’hôtel Hoshinoya. Le meilleur moment pour y passer une lune de miel est le mois d’avril : de chaque côté du fleuve, les cerisiers blancs sont en fleurs et un bateau traditionnel conduit les hôtes au fil de l’eau jusqu’à l’hôtel. En entrant dans les chambres, on enfile une paire de geta (les claquettes de bois traditionnelles) et une veste d’intérieur (yukata) et l’on découvre un espace épuré, aménagé selon la tradition japonaise : tatami, lits futon et panneaux de bois coulissants. Et partout par les vastes fenêtres des vues sublimes sur le fleuve et ses berges verdoyantes.

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    L’île privée de Song Saa est un mini-paradis tropical isolé dans les eaux du Golfe de Thaïlande dont le nom signifie en Khmer « les amoureux ». L’île appartient à l’archipel de Koh Rong dont les îles restent aujourd’hui encore peu développées : des oasis désertes de forêt vierge, de récifs de corail et de plages de sable blanc. L’île est le lieu parfait pour une lune de miel en toute intimité : c’est d’ailleurs ici que Brad Pitt et Angelina Jolie ont choisi de passer leur lune de miel. Les villas, qui utilisent des matériaux respectueux de l’environnement, sont construites sur pilotis en harmonie avec le paysage marin : depuis le salon des suite dont la décoration mêle traditionnel et contemporain, pas d’autre horizon que les eaux de la piscine privée et celle de la mer.

     

     

     

    Pour ceux pour qui partir en lune de miel ne signifie pas vivre au ralenti : l’hôtel Soneva Fushi offre, en plus d’un cadre rêvé pour le farniente (pensez plages interminables, mer cristalline et palmiers à perte de vue), toutes sores d’activités mémorables : on contemple les étoiles depuis l’observatoire privé, on prend une leçon de yoga dans une salle perchée dans les branches d’un arbre, on découvre les fonds sous-marins avec le biologiste marin en résidence à l’hôtel, ou bien on part en excursion pour Manta Point, un lieu considéré comme le meilleur au monde pour observer la majestueuse raie manta. L’hôtel propose également des séances de cinéma en plein air sous les palmiers, et le bar sert des cocktails préparés à partir des fruits cultivés dans le verger bio de l’hôtel.

     

     

     

    Echoués sur une île déserte, on vit d’amour et d’eau fraîche... avec le confort en plus. L’hôtel Vamizi se trouve sur une île privée de douze kilomètres de long dans l’océan indien, au large de la côte du Mozambique. Avec des kilomètres de sable blanc incroyablement fin, une faune et une flore parfaitement préservées, l’île est un refuge de paix et d’harmonie : pas un touriste à l’horizon. L’hôtel, aux installations à la fois simples et luxueuses, se compose de huit villas (ou kitalas dans le langage Ki-mwani parlé au Mozambique) au romantisme renversant, comme des huttes au toit de chaume qui semblent posées sur le sable de la plage. Au centre de chaque chambre, un grand lit blanc dont les baldaquins ondulent au gré de la brise marine.

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    « Le wedding cake se doit être époustouflant » commente Patrick Paillé, le chef pâtissier de Fauchon. Si la tradition du gâteau de mariage remonte à l'Antiquité, la classique pièce montée avec ses petits choux caramélisés apparaît au XIXe siècle, quand la bourgeoisie parisienne codifie la cérémonie de cette réception nuptiale. Comme toute la pâtisserie, cet obélisque sucré se revisite aujourd'hui avec des versions plus contemporaines, plus design, toujours très gourmandes, très appétissantes, et légères au palais. Pas question d'ouvrir le bal après un moka chocolat ! On travaille des lignes épurées comme avec cette superposition d'entremets qui associe fruits frais, crème fondante et biscuit aérien, toute en tons pastel telle une pièce de joaillerie. Quant au croquembouche avec ses fraises de Plougastel ou gariguette, il s'orne romantiquement de fleurs aux pétales de sucre. Très colorées, les pyramides de mini-éclairs et de macarons. A l'automne, on joue sur un Carrément Figue ou un Concorde tout en vanille, caramel et spéculos. Divin !

    Et si, à la liste déposée classiquement dans un grand magasin, on préférait un shopping aux quatre coins du monde ? Férus de décoration, Flora et Arnaud de Benetti ont créé l'e-boutique Love Creative People dans laquelle ils proposent une sélection d'objets et d'accessoires chinés à Copenhague, Tokyo,  Boston, Florence, Amsterdam ou Sydney. Parmi les labels, citons Nordal et Stelton, For Linen, Anthology, Stapelgoed...  Ils choisissent aux coups de cœur en privilégiant les matières nobles telles le chanvre ou le lin, brutes comme le fer ou le zinc. Ils aiment les produits faits à la main, les pièces uniques, les séries limitées.  Chaque pièce doit être réalisée avec soin : la qualité de fabrication prime. Bien installés en amoureux dans son canapé, on peut ainsi composer une liste ultra-pointue et exclusive. Les propositions sont toujours en mouvement, elles varient chaque mois. Nouvelle arrivée : 7h09, une revue trendy pour préparer son voyage de noces à New York.

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    Le chic du chic : un dîner tout au champagne. En privilégiant une cuvée, le Blanc de Blancs. Elle joue l'accord parfait avec les poissons et les viandes blanches grâce à son assemblage exclusif de Chardonnay. Exclusivement Chardonnay. Ce vin cristallin aérien est élaboré avec les raisins de la Côte des Blancs, des grains  à la peau blanche, aux reflets jaune clair, tirant légèrement  vers l'or. C'est à ce terroir minéral qu'il doit son nom. Il est synonyme de fraîcheur, de pureté. Ses bulles montrent au ciel droites comme les flèches d'une cathédrale. Ses arômes d'agrumes, de fleurs blanches, mais aussi de noisette et d'amande font de lui le champagne idéal d'un mariage, qu'il accompagne du vin d'honneur au gâteau. Comble du luxe : jouer sur les cuvées. On démarre sur un Ruinart, on poursuit sur un Ayala, et l'apothéose : un Clos du Mesnil signé Krug pour finir la nuit.

     

     

    Une bague, quelle qu'elle soit, est toujours plus qu'un bijou. Celle des fiançailles est un gage d'engagement, de fidélité. On la porte traditionnellement à l'annulaire gauche, pensant qu'elle est directement reliée au cœur. L'histoire dit que la première femme à avoir porté une bague en diamants était une grande amoureuse, Agnès Sorel, la maîtresse du roi Charles VII. Après elle, tous les rois se sont mis à offrir des pierres précieuses à leurs belles amantes. Le diamant devient alors un symbole d'amour. En revanche, on ne connaît pas vraiment l'origine de l'alliance qui, elle, était à l'origine un anneau sobre. L'or rose est symbole d'amour, de poésie et de douceur. L'or jaune est une déclaration d'amour, et l'or blanc, d'amour éternel. Peu à peu, l'alliance se pare à son tour d'améthystes... et cette pièce de joaillerie, comme toute la collection Rose signée Piaget, s'offre pour fêter les anniversaires de mariage. Trois ans, cinq ans, dix ans....

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    Avec une robe Rue de Seine, on choisit un bouquet signé Frédéric Bertin. Ce fleuriste excelle dans l'art du bouquet nuptial. Il s'y est initié chez Christian Tortu dans l'atelier duquel il les réalisait déjà. Ce bouquet est un art végétal en soi. Il  doit s'harmoniser la robe, à la coiffure, à la silhouette de la mariée, ainsi qu'au lieu. Peu de feuillages : on privilégie la fleur de saison. La pivoine, le pois de senteur, le chèvrefeuille, un peu de jasmin, de muguet aussi, et beaucoup de roses de jardin. Façon roses anglaises, elles ont des pétales pastel vintage, poudrés, nacrés, et des tonalités dragée, pêche, abricot... La fleur est à l'honneur dans les cheveux.  Sa couronne démode un peu le voile.  On la retrouve dans les guirlandes des demoiselles d'honneur, aux boutonnières des messieurs et elle s'amuse en colliers, en bracelets... Les plus beaux mariages sont aujourd'hui bucoliques, champêtres... Sur les tables dressées dans un jardin, ces roses fraîchement cueillies se retrouvent en bouquets des champs dans des timbales, des coupes à fruits... et donnent le ton de la fête.

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