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    C’est la rentrée et nous faisons peau neuve.

    Forts de notre teint hâlé et d’une bonne humeur estivale tout le monde arrive en septembre avec le plein d’idées, de projets et de bons augures pour la rentrée. Notre magazine est aussi dans cet esprit ; il s’est refait une beauté estivale et affiche un nouveau format avec plus de rubriques, du lifestyle, du luxe et des rendez-vous plus exceptionnels encore avec nos reporters voyageurs et nos invités de taille.  

    Dans les prochains numéros vous allez pouvoir profiter des expériences de voyages de personnages de plus en plus charismatiques et intéressants ainsi que découvrir des destinations nouvelles d’exception.  Des dossiers complets sur des séjours de rêve et les dernières tendances qui vont vous ravir et vous surprendre.

    Nous arrivons avec cette motivation ensoleillée que nous espérons pouvoir vous transmettre à travers ces quelques lignes et images sélectionnées exclusivement pour vous.

    Soyez prêts à voyager mieux et encore plus loin !

    Jorge Apesteguia-Peña

    Sommaire

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    Géographiquement parlant, l'Atlas est une chaîne montagneuse qui s'étend du détroit de Gibraltar jusqu'aux portes de la Mauritanie. Elle se partage entre le Maroc, l'Algérie et la Tunisie. Elle doit son nom, selon la légende, au géant Atlas qui, puni par Zeus, dût porter la voute céleste sur ses épaules. Son plus haut sommet culmine à 4167 mètres, c'est le mont Toubkal. Il est situé dans la partie marocaine de l'Atlas, qu'on appelle le Haut Atlas.

     

     

     

    De Marrakech, certains jours, on peut apercevoir l'Atlas. Et pour en avoir un premier goût, en quittant la ville, il suffit de prendre la direction de l'ouest. Très vite, la piste devient route vallonnée et s'engage dans les contreforts de la montagne. Cette vallée est celle de l'Ourika où se situe le seul jardin biologique aromatique du Maroc. En continuant la route, on atteint les hautes vallées. Elles sont longtemps restées à l'écart des circuits de randonnée prisés par les marcheurs qui les découvrent aujourd'hui autant pour leur beauté que pour leur authenticité. Ces sentiers d'altitude sont empruntés depuis des siècles par les nomades et leurs troupeaux. On avance de villages habités aux maisons de terre en cultures en terrasses. Belle alternative au désert, on pratique ces circuits entre mai et octobre. 

    Monter le Toubkal, c'est gravir le toit de l'Afrique du Nord et marcher dans le Haut Atlas, c'est faire une randonnée dans la verdoyante vallée des Bougmez et les terres rouges de la Tessaout. Le paysage: un univers minéral ocre rouge, des sentiers en balcon qui plongent dans la falaise dans un patchwork de champs cultivés où rugit l’oued Tessaout chargé du limon arraché au M’Goun. 

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    La vallée de la Tessaout, aussi appelée vallée perdue tant son accès était difficile, est l'une des plus belles vallées de l’Atlas à découvrir. On a le souffle coupé par la beauté de ses villages accrochés aux flancs des montagnes. Ces bâtisses-forteresses entourées de jardins verdoyants  servaient au puissant Glaoui à contrôler le passage des caravanes vers Marrakech. Ce grand chef de la tribu berbère Glaoua fut le pacha de Marrakech. De son palais subsiste le harem et la pièce de réception d'inspiration andalouse. Impressionné par l'architecture grandiose de ces casbahs, Jacques Majorelle les a peint. 

    Bientôt, les villages laissent place à des flancs de montagnes de plus en plus escarpés. La vallée devient une gorge étroite de deux mètres de large, au fond d'une paroi de 600 mètres. On marche les pieds dans l’eau, poussés par le courant, puis de nouveau, la vallée s’ouvre, on suit le lit du M’Goun jusqu’au grand village d’Irghem Aqdim et on longe des canaux d’irrigation, dans le labyrinthe des cultures en terrasses.

    La luxuriance contraste avec l'aridité des sommets et on se repose en suivant les raies de lumière dans les dattiers, les orangers, les figuiers...  

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    On peut aussi marcher entre Toubkal et M'Goun. Le M'Goun est situé entre les neiges du Haut-Atlas et le massif désertique du Saghro.  En suivant l'oued M’Goun et ses canyons, on fait alors un merveilleux parcours vers la vallée des roses et les mille casbahs de Dadès. Cette vallée est jalonnée de casbahs et villages fortifiés uniques. Il faut parfois sortir de la route pour découvrir ces habitats berbères traditionnels en pisé. Depuis au moins six siècles, dans ces vallées du M'Goun et du Dadès, des rosiers s'épanouissent à 1500m d'altitude. L'enfilade de canyons où il faut souvent mettre les pieds dans l'eau, est la seule porte d'accès à ces champs de roses. Le long du Dadès, on traverse le pays

     

    des roses, El Kelaât M’Gouna. C'est là qu'est fabriquée l’eau de rose si précieuse pour le teint des Marocaines. Au mois de mai, toute la région fête la rose durant trois jours. Plus loin, arrivent les magnifiques gorges du Todra. Elles se resserrent à mesure que ses parois montent au-dessus de la tête. En fonction de la lumière du jour, la roche se teinte en rose, rouge, orange ou mauve. Puis au sud, se trouve le djebel Sahro célèbre pour ses cent cinquante espèces d'oiseaux. On l'appelle aussi la vallée des Oiseaux. Encore plus vers le sud, s’étend la vallée du Drâa, qui irrigue sur deux cent kilomètres une étroite oasis où poussent les dattes et le henné. 

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    Enfin, proche de Marrakech se trouve le Yagour. Adossé au massif du Toubkal, entre le Tizi n'Tichka et la haute vallée de l'Ourika, c'est un immense plateau défendu par d'impressionnantes falaises, visibles par temps clair depuis Marrakech. Lieu de transhumance des tribus nomades du Haut Atlas, ces villages  sont parmi les plus beaux de l'Atlas.

    Ce plateau est aussi un site de gravures rupestres. Une vingtaine de dalles de grès gravées, datant de 2500 à 3000 ans avant JC, ont été répertoriées, ce qui représente plus de mille gravures. On peut le parcourir en famille et dormir chez l'habitant. Comme au temps des caravanes....

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    Mon goût de voyage est lié à mon éducation, à la chance que j'ai eu, enfant, de passer mes vacances à l'étranger. Depuis, à chacune d'entre elles, je passe les frontières. Plutôt que de découvrir de jolis paysages, de faire des randonnées ou de courir les expositions, j'aime partir à l'aventure dans les villes et les découvrir au feeling.

    Aux parcours imposés et aux guides pratiques, je préfère l'improvisation, suivre mon instinct et vivre ces lieux avec des personnes qui y habitent. Au Japon, par exemple, j'ai eu le privilège de vivre à la japonaise. 

    Quand on arrive à Edimbourg en juillet, on est surpris et on a le nez pris par les odeurs d'orge grillé qui s'échappent des distilleries. La toute première fois, elles m'ont donné la nausée. Maintenant, je ne les sens presque plus. En hiver ou en automne, elles sont beaucoup moins agressives, car on n'est plus en pleine période de maltage. 

    Dès que l'on sort de l'aéroport, la pression tombe. On ne ressent pas le stress des grandes capitales. On se détend. Moi qui ne suis pas très nature, et plutôt estampillé Paris New York Tokyo, je ne lasse pas de ce bien-être. 

     

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    Pour traverser les Highlands, on emprunte la seule route qui traverse l'Ecosse du sud vers le nord et on peut parfois mettre cinq heures pour parcourir deux cent kilomètres, pour peu que l'on se retrouve coincé derrière un camion chargé de whisky sur cette deux voies. On admire alors le paysage qui est magnifique, entièrement dans des dégradés de brun, de jaune, de violet. Rien qu'à ses couleurs, on reconnaît la saison.

    Au printemps, quand les fleurs sont écloses, tout l'horizon est rose. De la lande à perte de vue, des lacs, des montagnes pointues, voilà les Highlands. On est dans un paysage d'atmosphère. Quand on monte vers Dalwhinnie, sur un plateau, la distillerie apparaît toute blanche, comme posée sur un pull de cachemire.

    Détail important: ne jamais oublier de faire le plein d'essence, car aucune station service n'est en vue. On est en Ecosse, mais on ne voit jamais personne. On croise des moutons, des vaches écossaises, et, de temps en temps, un camion de whisky, mais où sont les Ecossais? C'est aussi à cela que l'on sait que l'on est en Ecosse! Les années passent, rien ne bouge. Chaque voyage est un éternel recommencement de paysages surréalistes, lunaires et spectaculaires. 

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    La région des distilleries commence une fois traversé le Spey. On passe la rivière et l'on arrive à Elgin, où se trouve une très jolie fabrique de cachemires. Ils sont tellement chers que mieux vaut y venir pendant les soldes. 

    Dans le Speyside, tout est vert, très vert, vallonné et sillonné de rivières. On voit des moutons partout. Les pelouses sont parfaitement tondues. On se croirait dans Alice au pays des Merveilles ou Le Magicien d'Oz. Derrière chaque bosquet d'arbres, après chaque virage, il y a toujours une distillerie qui apparaît. Comme au Trivial Poursuit, on s'amuse alors à trouver son nom.

    A Aberlour, on visite la célèbre distillerie, mais aussi Walkers Shortbread, la fameuse fabrique de gâteaux sables au goût de beurre.

    En Ecosse, la table est excellente. Il ne s'agit pas d'une cuisine créative, mais plutôt traditionnelle, plein de charme, très nature, à base de viandes, de poisson et de fruits de mer qu'on a plaisir à faire découvrir. 

    Un peu plus loin, on conseille toujours de s'arrêter à Pitlochry.  C'est un petit village très pittoresque où se trouve la plus petite distillerie d'Ecosse. On dirait la maison de Blanche Neige avec son toit bas et ses volets rouges.

    Elle s'appelle Edradour et appartient à Andrew Symington qui est à la fois producteur et négociant. Il possède un chaix de dix mille barriques. On y trouve des trésors. J'y viens une dizaine de fois par an et je suis toujours autant émerveillé.

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    The Glenrothes est une autre de mes distilleries préférées. Elle produit un whisky très réputé. Je l'ai cherché au moins cent fois dans Rothes sans la trouver.

    Et pour cause... Elle est cachée dans le cimetière, au milieu des pierres tombales noires comme du charbon. On se croirait dans un film de Tim Burton! Elle se visite difficilement, il faut prendre rendez-vous. Ils ont même une tonnellerie.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Celle de Dalmore a été entièrement refaite, mais on y trouve les plus anciens alambics, dont l'un date de 1874.

    Son emplacement face à la Black Isle mérite une halte, d'autant qu'elle possède de très vieux whiskys, des vintages parmi le plus chers du monde. Ne pas faire l'impasse sur Glenmorangie et ses alambrics qui sont les plus hauts d'Europe.

     

    De même, à Dufftown, on doit voir la chambre des alambics de Glenfiddich. Elle fabrique l'un des whiskies les plus vendus au monde. Longtemps, j'ai été un peu mitigé à son encontre. A tort. Ses alambics de formes différentes valent vraiment le détour. Ensuite, on prend à pied un petit chemin, et, deux cent, trois cent mètres plus loin, on tombe sur Balvenie qui est très célèbre mais peu visitée. Elle est l'une des rares distilleries où l'on pratique encore le battage de l'orge à la main.

     

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    Plus on monte vers le nord, plus la luminosité change. La végétation devient aride. C'est là, à l'extrême nord, que se situe la distillerie la plus septentrionnale, Old Pulteney. Sous l'influence des embruns, son whisky est légèrement salin.

    Si les îles d'Ecosse ont un charme fou, j'ai un penchant pour les Orcades. Après elles, il n'y a plus rien, on est au bout du monde. Au large, on peut apercevoir les plate-formes pétrolières. Selon le temps, on y accède en bateau ou en avion. On ne doit pas avoir peur de la solitude là-bas! On y va pour ses deux distilleries, Highland Park qui est à Kirkwall, et Scapa qui est au bord de Scapa Flow. C'est dans ce port naturel que la flotte allemande a été détruite en 1919 et l'on voit toujours les épaves échouées. Un lieu hors du temps!

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    La ville de Bilbao a ouvert la voie en 1997 en commandant au Canadien Frank Gehry un bâtiment original pour accueillir les collections de la Fondation Guggenheim. Gerhy conçoit un immeuble aux courbes recouvertes d’écailles de titanium. Le Guggenheim devient un classique immédiat, et la ville de Bilbao le symbole d’un renouveau avant-gardiste de l’Espagne. Suivant la vague, Marques de Riscal – le plus important producteur de vin de la région - commande à Gerhy la « Ciudad del Vino », une construction recouverte d’un enchevêtrement de plans de titane dont les ondulations évoquent celle des collines de la région. D’une originalité radicale, la cité du vin s’intègre parfaitement au terroir environnant. Le lieu est incontournable pour son architecture comme pour les plaisirs qu’il promet : un hôtel tout confort, dont le spa ultra-moderne propose des traitements à base de produits de la vigne ; un bar-bistrot où déguster les meilleurs vins du domaine en contemplant les vignes; et surtout un restaurant gastronomique avec aux commandes l’un des plus grands chefs d’Espagne, étoilé

     

    par le guide Michelin en 2012. Le Marques de Riscal a depuis fait des émules : les domaines viticoles aux alentours du village de Laguardia ont vu fleurir une nouvelle génération de bodegas à l’architecture audacieuse – comme la Bodega Ysios, créée par l’architecte Santiago Calatrava, semblable à une vague ondulée de tonneaux, ou la Bodega Baigorri, conçue par l’architecte basque Inaki Aspiazu.

    Tout près, l’architecte-vigneron bordelais Philippe Mazières a signé le chais de Viña Real : une construction futuriste de béton et de bois qui associe une architecture de pointe aux toutes dernières techniques de vinification et de stockage. Enfin non loin, dans le village d’Haro, la célèbre architecte anglo-irakienne Zaha Hadid a créé pour le chai Lopez de Heredia une salle de dégustation en forme de bouteille stylisée.

    Cette alliance entre traditions d’excellence et interventions ultra-contemporaines a apporté un nouveau souffle de dynamisme à la Rioja. Un exemple à suivre pour les vignobles français ?

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    A l'origine, cet hôtel de charme était un tour de guet du XII siècle. Perchée en haut d'une colline, elle protégeait des envahisseurs les villages et monastères voisins, dont Assise, Spoleto...La première fois que Seonaid Mackenzie et Christopher Chong l'ont vu, elle était en ruine, sans toit ni murs. Ce qui ne les a pas empêcher de succomber au charme de cette bâtisse perdue au milieu des chênes. Il leur a fallu six ans de travaux pour en remonter la structure avant de s'attaquer à son aménagement intérieur. Cet architecte qui a travaillé avec Norman Forster et sa femme, décoratrice intérieure, ont mixés la pierre, le béton et l'acier pour créer un ensemble contemporain en totale harmonie avec le paysage qui pénètre à différents niveaux par de hautes baies verticales.

    Le tout pourrait sembler monacal, il est épuré, apaisant, accueillant. On se sent bien bien dans chacune des sept chambres avec vue sur la campagne environnante, dont le confort est accentué par la douceur des éclairages et la volupté des matières – créant une véritable invitation au repos. Ce bien-être se prolonge à table. Ici, pas de menu, pas de carte.

    Chaque matin, au petit-déjeuner, le chef demande à chaque invité ses envies du jour et les prépare généreusement. Tomates, olives, figues...viennent du jardin bio. Le cochon, comme le pecorino,  de la ferme voisine. On dîne aux chandelles sur l'une des terrasses du jardin. On déguste un verre près de la piscine à débordement. Et surtout, guidés par Seonaid et Christopher, on vit l'Ombrie à l'italienne...

     

    Torre di Moravola: 00 39 075 946 0965 www.moravola.com

    Chambres à partir de 200 € Notre chambre préférée: la Tower Suite nord, pour sa vue panoramique, sa baignoire encastrée dans le sol de pierre.

    Notre saison préférée: l'été bien sûr, mais aussi l'automne pour les truffes et la chasse.

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    A mi-chemin entre une installation d’art contemporain et un hôtel de luxe, Ice Hotel vous propose de passer la nuit dans une chambre faite entièrement de glace : protégé du froid par des peaux de renne et par votre sac de couchage thermique, vous dormirez sur un lit fait de blocs de glace, entouré de sculptures faites elles aussi de glace et de neige par des artistes locaux, en utilisant les eaux de la rivière Torne située tout près. Une expérience irréelle, et pas si effrayante que cela : la température dans les chambres ne descend jamais au-dessous de -5°C, alors qu’elle atteint les -30° à l’extérieur. Pour vous réchauffer, le bar de l’hôtel sert la vodka on the rocks, dans des gobelets de glace.

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    Parce que le summum du design, c’est peut être de se faire oublier, le Juvet invente le concept de « landscape hotel » - ou hôtel-paysage. En plein cœur d’un parc naturel dans le Nord-Ouest de la Norvège, dans chacun des sept pavillons minimalistes qui constituent l’hôtel, on s’éveille au spectacle du vent dans les arbres, de la neige sur les sommets et du scintillement des ruisseaux gelés. Les chambres, conçues par Jensen & Skodvin, un cabinet d’architectes d’Oslo, offrent une vue panoramique. Les murs et le mobilier de couleurs sombre se font invisibles : c’est le paysage qui est au centre de l’attention. Les chambres disposent même de mini-fenêtres à glissière pour écouter le son de la rivière qui coule tout près de là…

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    A quoi reconnait-on une paire de Derby anglais? A sa robustesse. Une paire de mocassins italiens? A sa souplesse. Et une paire de Richelieu français? Elle mixe les deux. En 1935, Emile Aubercy ouvre à Paris une boutique d'accessoires pour hommes. Dans les années cinquante, elle se spécialise dans les souliers masculins. Aujourd'hui, Xavier Aubercy, troisième génération, perpétue ce savoir-faire de luxe et de raffinement. Ce jour-là, dans la boutique, ce client patient est un Lord anglais venu essayer des bottines assorties à ses costumes. Cet autre est un président étranger... Il est vraiment rare, voire impossible, de croiser deux dandys chaussés des mêmes Aubercy.

    Le catalogue propose une centaine de modèles et trois lignes de fabrication. La première est entièrement conçue sur mesure. Comme en haute-couture, le bottier crée un modèle d'essayage qui est porté quelques semaines pour vérifier son confort. Le modèle final est ensuite entièrement réalisé et monté à la main. La seconde est faite manuellement d'après un patron existant. Quant à la collection de prêt à porter de luxe, elle est signée Aubercy avec son inimitable semelle Goodyear, cousue main. Imaginez le pied qui y prend ses marques... Après avoir marché sur la lune, ce n'est pas demander la lune que de porter des souliers Aubercy. C'est juste un juste retour au vrai luxe. Et confidentiellement, très tendance.

     

     

    Boutique Xavier Aubercy

    Adresse : 34 rue Vivienne, 75002, Paris

    Téléphone : 01.42.33.93.61

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    La rentrée du design, c’est à Londres que ça se passe. Chaque année en septembre depuis 2003, la ville est en effervescence grâce au London Design Festival, qui se déroulera cette année du 14 au 22 Septembre. Plus de 300 événements et expositions mettent en scène les œuvres de créateurs venus du monde entier et de tous les secteurs du design – du meuble au graphisme, en passant par l’objet et l’architecture d’intérieur. Un rendez-vous à ne pas manquer pour les fans de création contemporaine, où l’on retrouvera les grands noms du design britannique : depuis les vétérans comme Sir Terence Conran jusqu’aux marques les plus tendance comme Established & Sons, Tom Dixon ou Jasper Morrison. 

    Direction Chelsea, au sud-ouest de Hyde Park : le cœur du Swinging London des années 60 est devenue la Mecque du design contemporain. On se balade parmi les galeries d’art et les boutiques déco ultra-pointues du « Brompton Design District ». Incontournable : le Conran Shop dans l’immeuble Michelin, un chef d’œuvre d’Art Nouveau. Les amoureux de style nordique adoreront Skandium, le temple du design scandinave. On n’oublie pas de faire un saut au Victoria & Albert Museum, le somptueux musée des arts décoratifs qui devient pour une semaine l’épicentre du festival. A l’Est de Londres, dans le « Shoreditch Design Triangle », on retrouvera les designers montants comme Sebastian Wrong ou le collectif Åbäke. A travers le quartier, on piste les galeries éphémères et autres « pop-up shops » : les jeunes créateurs de Design Marketo investissent Redchurch Street et l’ancienne gare de tramways de Rivington Street, le Tramshed devient une galerie so chic. On nous promet du beau à tous les coins de rue : design is everywhere !

     

    http://www.londondesignfestival.com/

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    Après des saisons passées sur stilettos, on revient au plat. Enfin, preque.... Le mocassin, cette chaussure piquée aux hommes, fait son grand retour, notamment chez Robert Clergerie. Roland Mouret, son creative director, rend ainsi hommage aux  années 80, quand les femmes marchaient comme des hommes.

    Teintées de plus de féminité, avec plateaux ou talons hauts, ces chaussures gardent une certaine hauteur, jouant le clin d'oeil vintage et le bicolore, sans oublier un hommage au style de Yohji Yamamoto. Et sont aussi sexy avec un jupe qu'un pantalon. 

    Si on doit s'adonner à une pratique énergétique cette rentrée, c'est bien le yoga. Hatha, asthanga, nidra... Il déferle dans toutes les salles pour détendre la communauté urbaine fatiguée et stressée. Qui, du coup, s'y adonne même en vacances, voire les choisissent selon le maître yogi de l'hôtel.

    En Allemagne, le Grand Hotel Helligendam propose un package de cinq jours de yoga au bord de la mer Baltique avec le maître indien Anjay. A l'île Maurice, au Constance Prince Maurice, on se relaxe et on respire avec la gourou Isabelle Lamant, qui a mis au point une méthode à base de danse classique, de barre au sol et de pilates. Au Shanti Maurice, on profite d'un programme sur mesure complété de soins ayurvédiques. En rentrant, on entretient avec Virginie Boe qui étire et raffermit avec un yoga spécial parisiennes débordées.

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    C'est la plus grande rétrospective jamais consacrée aux photographies d'Amérique Latine. 1960-2013: elle présente à la Fondation Cartier pour l'Art Contemporain les oeuvres de plus de 70 artistes de 11 pays différents. Des oeuvres politiques, sociales et culturelles qui plongent dans l'histoire contemporaine mouvementée de ce continent.

    Elles ne se contentent pas de l'image comme support d'expression et de liberté, mais jouent avec les mots chez le chilien Eugenio Dittborn, la sérigraphie pour l'argentin Juan Carlos Romero, les collages de la brésilienne Regina Silveira... Leur donnant encore plus de force, le réalisateur paraguyen Fredi Casco a réalisé une série d'entretiens dans un film émouvant et profond.   

     

     

     

     

    Vous faites quoi ce soir? Une assiette de tapas, ça vous tente? Rendez-vous au Bar Da Rosa du Sofitel Arc de Triomphe. La carte reprend les produits fétiches de José Da Rosa comme le jambon, le lomo et le chorizo Iberico Bellota, les olives de Salamanque...

    Par gourmandise, on grignote un Pan Con Tomate, une ventrèche de thon germon, et comme on se sent bien, on s'installe devant un burger au saumon, qu'on accompagne d'une Sangria Da Rosa, d'un véritable Spritz de Venise ou d'un verre de Proseco Coletti. Non, l'été n'est pas fini...

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    Merci Georges. Exit le thé, vive le café avec ses grands crus, sa nouvelle vague de torréfacteurs, ses baristas et ses percolateurs high tech. Krups lance un Espresso Full Auto à écran tactile pour gérer le broyage, l'intensité du restretto. Chez Starbucks qui s'installe aux Galeries Lafayette, l'expresso se boit doux ou corsé. Illy propose une carte salée pour accompagner ses cafés, et surtout, le café tombe en pâtisserie.

    Tout septembre, Gontran Cherrier propose trois desserts au café, Pierre Hermé décline un Fetish Café. Ah, le moka, l'éclair, la tartelette au café... Et La Maison du Chocolat a créé de délicieuses ganaches aux grand crus de café.

    Pour s'imaginer dans la peau d'un loup des mers ou donner à son cachemire une petite touche récup chic, on enfile ce modèle signé Bompard et customisé aux coudes par 727 Sailbags. L'idée de cette édition limitée qui n'existe bien sûr que dans un seul coloris -le marine-, est née de la rencontre entre deux passionnés des courses au large, Eric Bompard et Erwann Goullin.

    Le fondateur de 727 Sailbags récupère et détourne les voiles de bateaux. Ici, les coudières de ce chaleureux pull sont taillées dans le spi des voiles de Jérémie Beyou, vainqueur de la Solitaire 2011.

  • L'ours - Issue 04

    Directeur de la publication JORGE APESTEGUIA

    jorge@hoogui.com

    Rédactrice en chef CATHERINE JAZDEZWSKI

    catherine.j@hoogui.com

    Directrice artistique LUDIVINE PARET

    ludivine.p@hoogui.com

    Rédactrice VALENTINES LEŸS

    valentine.l@hoogui.com

    Responsable marketing LAURA VASSART

    laura.v@hoogui.com

    dans le prochain magazine...

    Vivre un hiver islandais

    Visite guidée de Londres par Paul Smith auquel
    le Design Museum consacre une retrospective.

    Couleurs d’un des plus beaux
    étés indiens du siècle...

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