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    afari signifie « voyage » dans la langue nationale kenyane, le swahili, un mélange d’arabe et de dialecte africain. Depuis les années vingt, les safaris désignent des parties de chasse aux grands mammifères - le fameux Big Five : le buffle, le rhinocéros, l’éléphant, le léopard et le lion- dont l’Afrique est la terre de prédilection. Désormais, des

    règementations strictes protègent ces espèces devenues rares et la chasse est interdite dans la plupart des réserves d’Afrique de l’Est. Le safari est devenu photographique et les nouveaux aventuriers modernes se contentent d’une chasse à l’image. La légendaire quête du Big Five n’a pas disparue, mais le trophée est désormais une collection

    des clichés les plus magiques du voyage. Tout est prévu pour faciliter l’approche et la prise de photo, en toute stabilité et sécurité, à l’arrière d’un véhicule entièrement ouvert.  En sortant des sentiers battus de la savane, on trouve encore des réserves où l’écosystème diversifié offre une variété impressionnante de paysages et d'espè-

    ces, comme les oiseaux ou les reptiles. Les réserves de Samburu et de Lewa, par exemple, proposent des safaris intimistes et originaux et permettent de partir dans les villages, à la rencontre des tribus nomades Samburu, un peuple cousin des Massaï.

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    Luxe rétro à Nairobi

    Quand on arrive le soir tard à Nairobi, l’hôtel Hemingways Nairobi est une transition plutôt subtile avant le grand départ pour le bush. Situé au cœur d’un quartier résidentiel, cet hôtel de charme est caché dans le vert d’immenses jardins fleuris. De style colonial vert pastel et blanc, il se décline en suites de luxe,  qui vous plongent immédiatement dans une atmosphère très « Out of africa ». Poutres apparentes, lit à baldaquins drapé d’une élégante moustiquaire, ventilateur aux hélices de bois fixé au plafond, malle en cuir rétro qui abrite un écran plasma, meubles en acajou recouverts de cuir brun, ce savant mélange d’élégance et d’authenticité vintage est un voyage dans le temps. On se prend à jouer à l’héroïne de Karen Blixen, à être une nouvelle Meryl Streep..

    Ici, la touche d’exception, c’est un beau balcon privé avec une vue dégagée sur les Green Hills africaines du roman d’Hemingway. Car c’est aussi au Kenya qu’est né le roman biographique Les Vertes Collines d’Afrique, écrit par Ernest Hemingway en 1935, qui narre sur le safari que le grand romancier aventurier a effectué avec son épouse en Afrique de l’Est, notamment chez les Massaï. L’hôtel signe d’ailleurs deux suites présidentielles style penthouse, l’une dédiée à l’écrivain, l’autre à sa femme, qui rappellent leur épopée à travers de somptueux clichés rétros.

    Premier restaurant à obtenir d’une étoile Michelin dans la capitale, le Hemingways propose une carte gastronomique qui marie les saveurs européennes et africaines avec finesse, composant une cuisine contemporaine et raffinée. Barry Tonks, le jeune chef énergique venu de Londres, est un passionné de produits locaux. Il a fait le tour du pays à la recherche des meilleures matières premières, qu’il met en valeur en jouant brillament avec des différents modes de cuisson modernes. Difficile de ne pas fondre pour son cocktail exquis de crabe et crevettes à la sauce épicée, adoucie par une touche coco... Après une telle soirée, une

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    telle nuit, et un détour au spa,  voilà le voyageur prêt à s’aventurer sur les terres sauvages les plus belles  d’Afrique de l’Est.

    Campements de rêve dans la savane

    Depuis quelques années, cette région  du Kenya est devenue le nouvel éden des stars qui y font construire des campements de luxe et y proposent des retraites uniques et solitaires au cœur du bush. Ainsi, Richard Branson a ouvert, en octobre dernier, un éco-lodge de 12 luxueuses tentes dans le Massai Mara, avec le soutien des communautés locales. En 2007, le fondateur de Virgin, marqué par un voyage d’adolescence et la découverte de la culture Massaï,  avait été baptisé aîné tribal Massaï. Lors de la cérémonie d’ouverture de son lodge de luxe en bordure du Massaï Mara, Richard Branson, qui accueillait le président Uhuru Kenyatta, avait alors annoncé : « Je suis heureux d’ajouter ma voix aux partisans de l’industrie du tourisme kenyan et je vois cela comme un symbole de notre confiance en l’avenir à long terme. » L’ex-pdg de Puma, Jochen Zeitz, a également fait construire sa propriété dans la savane, à 1600 mètres d’altitude sur les hauts plateaux de Lipikia, où il peut recevoir quelques hôtes privilégiés dans huit lodges au design chic et authentique, entourés de piscines et jardins. Ces refuges idylliques permettent des randonnées et des safaris qui sont  des immersions inouïes dans le bush.

    Ces haltes ponctuent l’aventure du safari d’étapes de rêve où l’on profite d’une nature sauvage en toute intimité, au bord d’une piscine calme ou sur une terrasse avec vue sur la savane. Au Joy’s Camp, l’un des plus beaux et luxueux campements du parc national Samburu, il n’est d’ailleurs pas rare d’observer, depuis sa tente ou la terrasse du restaurant, des animaux venus s’abreuver au point d’eau voisin. Charmant, élégant et loin de tout, le Joy’s Camp, situé dans la réserve protégée de Shaba, propose une version idéale et intimiste du safari. De forêts denses en prairies sèches, le paysage du parc Samburu déploie des contrastes rares et protège une faune endémique caractéristique de la région. Zèbres de Grévy, girafe réticulée, autruche somalienne, gerenuk de beisa et oryx se côtoient au cœur d’une végétation luxuriante également fréquentée par 450 espèces d’oiseaux et pas moins de 900 éléphants.  Ici, à seulement une heure de vol de Nairobi, pas question de se retrouver nez à nez avec d’autres visiteurs. Silence, sérénité, nature vierge et faune sauvage, on déjeune près de la rivière, à l’ombre des arbres, près des crocodiles et des oiseaux venus se rafraichir. Les chefs spécialisés du camp composent des salades organiques aux saveurs addictives avec les légumes du jardin. Une nourriture saine, pleine d’arômes et de parfums authentiques, en pleine adéquation avec le panorama. Le Joy’s Camp possède aussi une histoire bien particulière : Joy Adamson, auteur écologiste de Born Free (1960), avait planté sa tente à l’endroit précis où se trouve aujourd’hui ce campement, plus précisément là où a été construit le lodge numéro 8, alors qu’elle écrivait son dernier livre La Reine de Shaba, qui immortalise son histoire avec son ami léopard, Penny.

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    Le safari sauvage de Samburu

    Chaque campement est le point de départ des safaris en jeep. A toute heure, et toujours escortés par des rangers professionnels, on grimpe à bord d’une jeep ouverte. Jumelles, appareil photos, et silence de rigueur pour l’observation d’une faune encore bien sauvage et difficile à surprendre. Comme partout, les plus beaux safaris sont ceux de l’aube et du crépuscule qui offrent des paysages inoubliables baignés d’ocres ou de brume. On suit des

     

     

     

     

     

    empreintes laissées dans le sable, on surveille les hauteurs des arbres où viennent parfois se reposer les léopards, on guette les zones d’ombres au pied des grands acacias. On privilégie les safaris à l’heure de la chasse, au coucher du soleil, pour voir les migrations des troupeaux tentant d’échapper aux prédateurs avant la tombée de la nuit. Chacun espère secrètement être le plus rapide à repérer un fauve en quête de son diner après une longue journée de sieste ombragée. Difficile toutefois de rivaliser avec des rangers perpétuellement aux aguets, qui ont l’habitude d’interpréter chaque

     

     

     

     

     

    comportement d’animal, chaque trace laissée, chaque mouvement de broussailles. A tellement espérer voir apparaître un félin, on finit par voir s’animer le moindre petit tas de terre ocre et, à la longue, l’imagination prend étrangement le pas sur l’observation. Le plus troublant reste sans doute le safari nocturne, qui offre une expérience bien différente, encore plus sensorielle. Pour surprendre le voyageur, le ranger éteint subitement les phares et le moteur au beau milieu de la savane baignée par la nuit noire, tout le monde est à l’affut du moindre bruit, ou cri. La peur peut surprendre même les

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    plus téméraires. Car on le sait, dans le bush, le risque zéro n’existe pas. Bien entendu, nullement question d’enfreindre les consignes de sécurité, il faut garder son calme, habituer son œil à l’obscurité et éveiller pleinement un autre sens : l’ouïe.

    Rencontre avec le peuple Samburu

    Si l’on s’aventure dans les villages voisins du bush, on rencontrera le peuple du nord, cousin des Massais. Traditionnellement, les Samburus sont des pasteurs nomades, éleveurs de chameaux et de

     

     

     

     

     

    chèvres. Comme bon nombre de tribus du nord du pays, les Samburus ont conservé un mode de vie ancestral et perpétuent  traditions et rites. Lorsque l’on arrive dans le village, ils se rassemblent pour entamer une danse de bienvenue et séduire les touristes par d’exceptionnels sauts en hauteur. Leurs petites huttes, constituées de branches tressées à la perfection par les femmes du village, sont recouvertes de peaux, de boue, même de déchets. Près des huttes, les enfants se rassemblent au sol pour suivre la leçon du jour. Ils entament une comptine pour réciter  l'alphabet en Maa, la

     

     

     

     

     

    langue Massaï. Plus loin, des hommes grands et minces, tous vêtus de pagnes impeccables aux couleurs vives jouent et se reposent. Ils sont tous armés de couteaux, pour protéger leur tribu des animaux sauvages. Les femmes, décorées de multiples rangées de colliers de perles, partent chercher de l’eau et rafistolent les maisons. Elles semblent moins enchantées par la présence de visiteurs que leurs maris. Comme de nombreux peuples traditionnels africains, les hommes Samburus sont encore polygames. Si certains étudient à l’université et parlent anglais, la majorité d’entre eux sont bergers.

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    Funzi Keys, une île privée sur l’Océan Indien

    A une heure et demie de vol en petit avion à hélices, le Kenya dispose d’une autre ressource pour séduire le voyageur éreinté par les heures de pistes sinueuses : les plages de l’Océan Indien, où se sont établies des stations balnéaires, comme celle de Diani Beach. Si l’on recherche un coin intime et privilégié, plus favorable à la détente en pleine nature, il existe un petit bout de paradis d’à peine un kilomètre de long sur 30 mètres de large : Funzi Keys.

    Les propriétaires de ce petit îlot rattaché à l’île principale de Funzi, au sud de Mombasa, ont acheté l’île il y a maintenant 26 ans pour y faire construire une propriété privée, loin de toute nuisance sonore et humaine. Puis, par passion, ils y ont construits une dizaine de lodges charmants, disséminés dans la nature le long d’une plage de sable fin. Aujourd’hui, c’est d’ailleurs la seule plage privée du pays, où l’on ne trouve donc ni marchands, ni autres visiteurs que ceux séjournant à Funzi Keys, comme sur toute la presqu’île en réalité.

    Ces petites maisons en pierre au toit de chaume, avec des moustiquaires en guise de mur côté mer marient chic et charme authentique. Jacuzzi privé deux places avec vue sur la mer, pirogue en guise de table, meubles en bois ciselé, grande salle d’eau en pierre et chambre communicante perchée dans un arbre... Pourtant, aucune démesure, pas de luxe ostentatoire, mais une authenticité subtile peaufinée dans de grands espaces.

    Au soir, on rejoint la maison principale de l’île pour un apéritif que l’on partage volontiers avec Claudia et Alessandro, les propriétaires, avant de poursuivre par un diner gastronomique aux chandelles sur la plage.  « Ici, on vit loin du monde, préservé de tout, et vraiment en sécurité. C’est un refuge idéal pour le voyageur au repos, qui n’a pas de programme, si ce n’est de se laisser le temps de vivre. Comme nous sommes sur une île privée, il n’y a aucune règle, aucun code, pas même vestimentaire », explique Claudia. Tous les produits de la cuisine de Funzi Keys proviennent de l’île principale, située à dix minutes à pied, où ils possèdent une ferme et cultivent leurs fruits et légumes,

    que l’on prend son temps pour déguster et savourer. Le service sefait au rythme du « polé polé », qui signifie « doucement, doucement ». On s’y habitue volontiers. Depuis Funzi Keys, on part pour une dernière aventure sensationnelle : une journée en boutre jusqu’au parc marin de Kisite, aux fonds multicolores. Le voilier arabe se fait escorter par une famille de dauphins aux incroyables talents chorégraphiques avant de croiser en direction de l’île de Wasini, cerclée par une barrière de corail.

    Ici, on déguste un crabe de la mangrove et des morceaux de noix de coco frits les pieds dans le sable avant d’aller s’octroyer une dernière rêverie au bord d’une piscine naturelle. Au retour, gagnés par la fièvre du safari, on se laisse prendre au jeu d’une dernière observation silencieuse de la faune marine dans les mangroves de l’archipel. Juste pour saupoudrer encore ce séjour d’exception…

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    Jusqu'au premier septembre, le Guggenheim Museum de Bilbao présente une rétrospective de l'oeuvre de Yoko Ono. Oscillant entre Orient et Occident, cette artiste singulière et engagée est l'une des plus grandes figures contemporaines de l'art conceptuel. L'exposition, la plus importante jamais organisée en Europe, rend hommage à plus de cinquante ans de créations expérimentales.

    On la connaît plus pour sa vie avec John Lennon que pour son travail protéiforme. Toute sa vie est un engagement pour l'art. Yoko Ono naît au Japon en 1933. Elle s'installe aux Etats-Unis en 1953 et entame ses études de poésie contemporaine, lesquelles l'entraîne très vite à fréquenter l'avant-garde new-yorkaise. Elle adhère au mouvement Fluxus et commence à se faire connaître avec des œuvres comme Peinture à Marcher Dessus, Peinture pour le Vent ou Peinture de Plafond.  C'est par le biais de cette pièce que Yoko Ono rencontra John Lennon. Emue par elle, le Beatles s’intéresse…à l'artiste. A la peinture, elle mêle la vidéo, le dessin, la poésie, le cinéma et, bien sûr, la musique. Son éclectisme se traduit dans des happenings, des performances qui ne cessent de remettre en question les idées conventionnelles sur les arts. Tout son travail, sa pensée artistique sont ici présentée au travers de plus de deux cent pièces, réalisées des années cinquante à aujourd'hui, dont une nouvelle version de sa performance Moving Moutains.  Parmi les thèmes récurrents, on trouve ses engagements politiques, ses réflexions sur la place des femmes dans la société, mais aussi son sens pointu de l'absurde et de la dérision. Le point de départ de la rétrospective est donné par ses Instructions, sorte de directives verbales ou écrites qu'elle adresse au public pour l'entraîner à des exécutions utopiques ou réalisables, et l'entraîner à approfondir ses réflexions intérieures. Le mot Participe est une invitation directe à l'interaction avec son travail, ce que l'on peut faire dans En Trance, installation architecturale en verre. Sans oublier la diffusion de ses films dont les cultes Rape et Fly.

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    Au cœur des Asturies, l’artiste plasticienne Emma Fernandez a imaginé un lieu, à la fois atelier et hôtel, totalement intégré au paysage. Une expérience connectée à la nature à vivre au moins une fois dans sa vie.

    Quand on arrive par la route, on craint toujours de se perdre. Aucune indication, aucun repère visuel. On ne remarque l’hôtel Cae Claveles qu’à la dernière seconde, en débouchant dans le parc. Vu du ciel, il est carrément invisible.  En achetant ce domaine de 8000 m2, la madrilène Emma Fernandez voulait créer un lieu propice à la création, et par conséquent, totalement intégré au paysage. Un challenge pour les architectes Victor Longo et Esther Roldan, qui,

     

    au final, leur a valu plusieursprix. Ils ont suivi la topographie vallonnée du paysage et ont prolongé une colline existant d’un ruban sans aucune rupture, aspérité architecturale avec le lieu. Hauteur et largeur, le bâtiment s’intègre totalement au lieu. Son long et sinueux toit végétalisé en est la parfaite expression.

    Quant aux parois extérieures, elles sont  carrément transparentes. Elles sont réalisées dans un verre traité qui laisse passer la lumière, les chants des oiseaux, le bruissement du vent dans les arbres, tout en neutralisant froid et chaleur. Cette immersion incroyable dans cette région d’Espagne qui ne demande qu’à être mieux connue, est

     

    cependant réservée à quelques amateurs. Outre l’atelier de sa propriétaire, l’hôtel ne se compose que de cinq chambres. Chacune est technologiquement connectée sur le monde. Les petits déjeunes à prendre sur la terrasse sont exquis.  A vivre donc comme une halte régénérante d’une, deux nuits avant de reprendre la route vers le sud.

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    Quand la ville l’a appris, elle a été en lice. Cela fait dix-huit ans que Madrid attendait sa troisième étoile. Celle-ci l’a prise par surprise, elle ne l’attendait pas dans ce quartier nord, peu fréquenté par la gentry locale. C’est poutant là que David Munoz a obtenu la consécration suprême, auquel lui-même se n’attendait pas, et qui l’a sauvé de la banqueroute. A 14 ans, il s’agitait déjà dans les livres de cuisine. A 28 ans, il ouvre  avec sa femme et un copain qui le seconde en cuisine DiverXo. La cuisine est ouverte sur la salle, et celle-ci petite. Pas plus d’une trentaine de couverts. Ce gars à la crête iroquoise conçoit son restaurant comme un parc d’attractions.  Pas de cartes, mais deux menus. Le premier décline un repas de deux heures et se décline autour de sept plats. Le second joue

     

    quatorze plats en quatre heures.  Aucun en parle de plats mais de sensations, doux, piquant, poignant…Ainsi cette assiette Hannibal Lecter, une raviole de canard, accompagnée d’une brochette de langues frites de canard , sur laquelle est jetée, façon scène de crime, une crème de petites tomates et de tabasco.  Quant au cabillaud, il arrive cru, avec un filet d’huile d’olive, quelques épluchures de pommes de terre et des piments. Il est à peine goûté, qu’un cuisinier arrive avec une mayonnaise chaude. Ne cherchez aucun lieu avec Adrian Ferra. La cuisine de David Munoz s’appuie sur une base classique aux envies d’ailleurs. Xo est le nom d’une célèbre sauce chinoise ! Attention, il faut désormais attendre trois semaines pour avoir une table au DiverXo.

     

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    Après Polanski, Skolimovski, Zulawski… Lewandowski ! Rafael Lewandowski incarne la nouvelle génération de cinéastes polonais. Il est né,  a grandi en France mais il a choisi de vivre et de travailler en Pologne. Après avoir réalisé plusieurs documentaires, et été interviewer pour les Archives de l’Histoire Audiovisuelle des Survivants de la Shoah, il réalise en 2011, son premier long métrage plusieurs fois primé, La Dette, puis, en 2014, Minkowski | Saga, qui pose, entre musique et HISTOIRE, un regard rare sur le destin des familles juives en Europe de l’est. Il travaille actuellement à son prochain long métrage de fiction, une coproduction franco-polonaise.

     

    Varsovie a la réputation d'être grise et sinistre. Elle n'est guère appréciée par les Polonais eux-même qui vous conseillent de l'éviter au profit de Cracovie, Gdansk, ou Torun. Malgré ses barres HLM en plein centre, ses publicités aux tailles monstrueuses, ses artères plus propices aux voitures qu'aux piétons, l'arrogance de ses nouveaux riches, Varsovie ne justifie pas ce désamour. Dynamique, en mutation permanente, elle a du charme et la vie y est beaucoup plus chaleureuse qu'on ne croit. La visiter permet de comprendre ce que l'Europe Centrale a eu de central en Europe... et à quel point elle est en train de redevenir centrale pour l'Europe !

    Replanifiée après guerre, Varsovie est étendue et aérée. Les axes de circulation sont larges. Les quartiers jouissent de nombreux espaces verts. Première impression en venant de Paris ; il y a beaucoup d'espace et les déplacements sont rapides. Ce qui surprend également, c'est la présence de quartiers résidentiels, avec des immeubles bas d'étage à proximité du centre ville.

    Le climat n'y est pas aussi terrible qu'on le prétend. Certes, les saisons sont plus marquées qu'à l'ouest, il fait souvent froid en hiver, mais l'été est chaud (brûlant parfois !) et ensoleillé. On aimerait avoir plus de lumière entre novembre et mars (à Noel la nuit tombe à 15:00), mais on se rattrape l'été, avec un lever du jour dès 3:30 (ce qui étonne lorsqu'on sort d'une fête ou d'une boîte de nuit...)

    Si la ville vit à l'heure occidentale, elle se réveille plus tôt que Paris et la journée continue (travail de 8h00 à 15h00) y est encore souvent de rigueur. Le soir, les sorties (théâtres, spectacles, concerts) s'organisent également plus tôt qu'à Paris : à 19h00 en général.

    Les habitudes alimentaire des Polonais surprennent ceux qui les découvrent. Le petit-déjeuner ("sniadanie") est généralement copieux. Vers 11h00, on prend un "en-cas" (petit sandwich par exemple) pour tenir jusque vers 14, 15h00 - horaires traditionnels du repas principal ("obiad"). Le dîner ("kolacja") est par contre léger (salade, tartines diverses, produits laitiers). Le tout accompagné de thé ("herbata"), dont les Polonais sont très amateurs. L'heure du repas étant difficile à  définir, les restaurants fonctionnent en continu. Il ne faudra donc pas s'étonner d'être invité à déjeuner en plein milieu de l'après-midi...

    Si on en croit les statistiques, les Polonais travaillent plus et disposent de moins de jours de vacances que les Français. Ils n'en restent pas moins attachés à leur sphère familiale. On le constate au cours du week end. Varsovie devient alors calme et lente. D'une part à cause du départ de tous ceux, nombreux, qui n'en

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    sont pas originaires et qui rejoignent leurs proches en province. D'autre part, parce que ceux qui restent sur place passent souvent leur temps libre à la maison. Seuls les endroits privilégiés de promenade (parcs, rues piétonnes... et centres commerciaux) sont envahis par les couples avec enfants, tandis que les quartiers d'activité sont entièrement désertés. Quant aux églises, elles continuent d'être bien remplies le dimanche...

    Comme dans beaucoup de villes du nord, à l'arrivée du printemps tout le monde semble sortir d'une longue hibernation pour envahir les pelouses, les terrasses et les bords de la Vistule... Chaque week end sont organisés des fêtes, des festivals, des manifestations en plein air. Les ballades en vélo étant à la mode, les pistes cyclables deviennent de vraies autoroutes (à noter la présence de l'équivalent du Vel'ib : le Véturillo, bon moyen de découvrir la ville). De mai à fin septembre apparaissent de nombreux restaurants, cafés ou clubs temporaires : dans le parc du musée d'art moderne "Zamek Ujazdowski", au bord de la Vistule ou dans le quartier Powisle. L'été, la vie nocturne bat son plein sous le ciel étoilé. Et elle est en général très chaude, car les Polonais aiment s'amuser. Avis aux amateurs !

    Les meilleures périodes pour découvrir Varsovie sont donc celles du printemps et de l'été. Mais il ne faut jamais oublier que dans cette région de l'Europe, on peut être surpris par de forts changements de température, des orages violents (surtout en août) ou des journées de canicule suffocante. Autre désagrément ; les moustiques, nombreux et voraces à la tombée de la nuit...

    L'automne est plus prévisible et plaisant à mon goût en raison de l'été indien souvent beau dans cette ville très "boisée". Avec un peu de chance, on peut également découvrir Varsovie sous une épaisse couche de neige en hiver, ce qui ne cesse de m'émerveiller chaque année... Mais cela devient impossible à prévoir à l'avance.

    Je déconseille de venir pendant les fêtes de fin d'année (à moins d'être chez des Polonais). Noël se passe en effet famille. Du 24 décembre à midi jusqu'au 27 au matin, tout est fermé. Il en est à peu près de même à Pâques... Autre moment de l'année à éviter : le mois de mars, entre neige et pluie, particulièrement gris et déprimant !

    Selon moi, trois jours au minimum sont nécessaires pour connaître Varsovie. La topographie de la ville est simple à comprendre. Le célèbre Palais de la Culture, "offert" par Staline aux Polonais dans les années 50, sert de point de repère lorsqu'on est perdu : il est rarement absent du panorama !

    Je conseille de commencer par une visite au Musée de l'Insurrection, ouvert il y a peu et très impressionnant (précision : il y a eu pendant la Seconde Guerre Mondiale, deux insurrections à Varsovie. En avril 1943, celle du Ghetto. En Août 1944, celle de toute la ville. On les confond souvent. Elles ont toutes les deux été héroïques et malheureusement tragiques). Cela permet de comprendre le passé meurtri de cette capitale et de la visiter ensuite en connaissance de cause..

    On pourra ensuite se consacrer à la partie touristique : la Vieille Ville, la Route royal, le magnifique Parc de Lazienki, le château barroque de Wilanow... Je ne m'étendrai pas sur la question ; tout guide contient des informations à ce sujet. En une journée et demie, les lieux à voir seront vus.

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    Autre façon attractive de découvrir Varsovie : un "Communist Tour". On s'embarque dans une fourgonnette de la milice datant des années 70 afin de visiter les hauts-lieux de l'ancienne République Populaire de Pologne. Cela vaut le détour ! Tout comme une promenade autour du Palais de la Culture, afin d'"admirer" les statues des héros du socialisme qui le décorent. On n'hésitera pas non plus à pénétrer à l'intérieur et monter à sa terrasse panoramique (des cafés-restaurants sympathiques se trouvent dans deux de ses ailes : "Kulturalna" et "Bar studio", ouverts tard en soirée).

    Des visites du passé juif de Varsovie sont également organisées (avant guerre, la ville comptait, après New York, la population juive la plus importante au monde). Mais, avec un bon plan, on peut aisément les découvrir seuls car elles sont bien indiquées. Pour cette découverte de l'Atlantide, on commencera par la rue Prozna, dans le centre, que bordent des immeubles qui ont subsisté à la destruction totale du Ghetto, créé en 1940 par les Nazis (je recommande le café du nom de la rue, décoré de vieilles photos et, presqu'en face, une bonne Trattoria). Puis on passera devant le Théâtre Yiddish et la seule synagogue qui a  subsisté au carnage, avant de visiter une arrière-cour d'immeuble où se trouve l'un des morceaux de mur du Ghetto. On ira ensuite vers le nord, en longeant la rue Zelazna et l'on verra des façades encore criblées d'impacts d'explosion qui bordent des gratte-ciel en construction. On arrivera dans le quartier de Muranow, entièrement construit dans les années 50, au cœur duquel se trouve le Musée de l'Histoire des Juifs de Pologne (ouverture définitive en octobre 2014), dont l'architecture du Finlandais Rainer Mahlamäki est de toute beauté. En longeant les stèles à la mémoire des "bunkers" dans lesquels se cachaient les insurgés en 1943, on ira ensuite se recueillir devant le monument de Umszlagplatz (lieu d'où partaient les convois de la mort), puis dans l'incroyable cimetière juif, sorte d'immense forêt de stèles et d'arbres... Le lieu me bouleverse à chaque fois que je m'y rends. 

    Pour imaginer ce qu'a pu être Varsovie avant d'être détruite par les Nazis, je conseille la visite de trois quartiers que les touristes fréquentent rarement. Ils sont vivants et parsemés de cafés ou restaurants agréables à toute heure du jour ou de la soirée.

    Le premier est dans un rectangle compris entre de la Gare Centrale, la Place des Trois Croix, le centre d'art contemporain Zamek Ujazdowski et l'École Polytechnique. En pleine renaissance, les rues Poznanska, Wilcza, Hoza, Piekna, Koszykowa, Lwowska, Emilii Plater, sont bordées d'immeubles qui ont survécu à la guerre. Il faut également de longer la rue Mokotowska, avec ses nombreuses boutiques de mode et ses petits restaurants ("Przegryz" en particulier). Elle conduit à Plac Zbawiciela, "the place to be" : dès l'arrivée des beaux jours, la jeunesse branchée en envahie les terrasses jusqu'à l'aube ("Charlotte", "Plan B").

    Dans ce quartier, haut lieu du fooding en vogue, je recommande particulièrement la cuisine israélienne de "Tel aviv" (les petits-déjeuners y sont un régal), les cocktails et l'ambiance nocturne de "Beirut" (les deux cafés sont l'un en face de l'autre !), les incontournables sandwichs de "Meat Love", et l'excellente cuisine de "Jung & Lecker" ou de "Kaskrut". Les amateurs de café trouveront un peu partout l'occasion de se régaler (maintenant habitué aux expresso Varsoviens, j'ai bien du mal à avaler ceux de la plupart des brasseries parisiennes...) : le centre regorge de petits bars sympathiques.

     

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    Les deux autres quartiers ont été urbanisés au début des années 20. Ils offrent de beaux exemples d'architecture moderniste. Le premier est situé de l'autre côté de la Vistule, juste à côté du tout nouveau Stade National : Saska Kepa. Certains bâtiments ou villas y ont été conçus par des architectes juifs polonais ; ils ont souvent leur pendant dans les parties de Tel Aviv qui datent de la même époque. La rue "Francuska" (et oui, française) en est l'artère principale, avec ses nombreux cafés et restaurants (ne surtout pas rater les patisseries de "Lucullus"), mais je recommande aux adeptes du Bahaus de ne pas hésiter à s'engager dans les petites rues adjacentes.

     

    Le second s'appellent Zoliborz : on peut le rejoindre en 10 minutes en métro depuis le centre en se rendant à "Plac Wilsona" (qui a reçu le titre de plus belle station de métro du monde il y a peu lors d'un concours internationnal !). Noyé dans la verdure, sorte de ville jardin à taille humaine, c'est selon moi un idéal d'urbanisme. On a longtemps reproché à Zoliborz son caractère trop calme et résidentiel, mais depuis quelques années, les choses changent. La population y est de plus en plus jeune ; des cafés et restaurants s'y développent comme des champignons après la pluie. Il faut, là-aussi, se promener dans les ruelles ombragées (Ludwika Mieroslawskiego, Smiala, Stefana Czarnieckiego…) pour y découvrir de beaux exemples de l'architecture polonaise des années 20 et 30. On pourra manger, prendre un café ou un verre de vin à "Plac Inwalidow". D'avril à octobre, les "marchés bio du petit-déjeuner" sur l'esplanade toute proche sont également agréables à fréquenter le week-end.

     

    Enfin, on ne quittera pas Varsovie sans longer la Vistule (large fleuve qui, comme la Loire, n'est pas régulé) et faire un tour à Powisle. Jadis de mauvaise réputation, ce quartier est à la mode. On y trouve de nombreux bars et restaurants, mais également les nouveaux Musée Chopin, Centre des Sciences et Techniques Copernic et Bibliothèque Universitaire. La particularité de ce dernier bâtiment est de disposer d'un incroyable jardin... sur son toit. Offrant une vue saisissante sur la ville, il est devenu l'un des lieux les plus visités de la ville.

     

    Rafael Lewandowski révèle ses petites adresses secrètes et ses conseils pour visiter Varsovie en suivant ses pas. Une manière originale de découvrir les charmes de sa ville de coeur. Découvrez ses bonnes adresses et idées sur le blog Hoogui.

     

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    Jean-Yves Goar est stratège en communication. Des couleurs de Shu Uemura aux gemmes de Bulgari, son cœur de métier rime avec luxe, beauté, santé et questions de société. On lui doit, entre autres, la notoriété d’une célèbre toxine esthétique, que l’on appelle communément le botox.

    « Le voyage, personnel ou professionnel, représente toujours un moment d’échappement et de détente, quelle qu’en soit la teneur.  Je le dissocie en deux parties. La seconde est le séjour, certes… Mais la première, le trajet, est importante car elle conditionne la réussite de tout le périple. Je suis souvent absent 48 heures et la liberté d’une escapade passe par une règle : voyager léger ».

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    Edward Meadham et Sébastien Kirchhoff se sont rencontrés à la fameuse Saint Martins School. L’un est anglais, l’autre…alsacien. D’où, parfois, des détails très Heidi qui traversent, telles des hallucinations, ses modèles. Il faut dire que l’un comme l’autre ont un sens puissant, très british de la dérision. Une affinité parmi d’autres qui les fait vivre et travailler aujourd’hui ensemble. Leur jeune label est déjà une référence. Passionnés de chine, ils passent au peigne fin les marchés aux puces, dénichant broderies et vieilles dentelles rétro plus que vintage. Privilégiant toujours le hand made, ils mixent ces pièces anciennes à de la pop culture, créant un style étonnamment contemporain. Cet été, ils puisent leur inspiration dans l’époque victorienne et esquissent une féminité effrontée et fantastique, très attractive. Ainsi, leurs modèles édités par

     

     

     

     

    Topshop ont été en rupture de stock aussi vites que ceux de Kate Moss. D’autant qu’ils sont extrêmement portables comme ces robes aux reflets métallisé qu’on portera cet été sous des manteaux en lurex imprimé dans un jeu de transparences aussi raffiné que graphique. En février dernier, la présentation de leur collection automne hiver 14/15 a été triomphale. Autant qu’inattendue. Ces effrontés l’ont joué telle une audition, au pied levé, pour remplacer papy Karl chez Chanel. Dans une mise en scène hommage à Paris, ils ont revisité le vestiaire Chanel, revu la cultissime veste en tweed. Ils l’ont décliné dans des tons de bonbon poudré, l’ont jeté  oversize sur une robe lingerie. Rien de bling ou de kawai comme dans l’authentique griffe cette saison, mais un goût sûr pour le beau vêtement. Il est donc temps d’aller à Londres faire son shopping de rentrée.

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    C’est à l’antiquaire Stéphane Quatresous que l’on doit de découvrir ce mobilier des polders. Par goût personnel, il a commencé à le chiner à Amsterdam ou Rotterdam, puis, lui a consacré un espace parisien, l’Atelier 154. Il est aujourd’hui reconnu comme le spécialiste de ce style aux lignes droites, anguleuses, presque parfois rigides. « Le design hollandais est peu connu, explique Stéphane Quatresous, car il est resté pendant longtemps très national. Il n’a pas passé les frontières».  Avec le retour en vogue des années cinquante, le fameux syndrome Mad Men, il est découvert et apprécié autant pour sa finesse que sa fonctionnalité. Cette école s’articule autour de plusieurs designers dont Friso Kramer

     

     

     

     

     

    qui est, en quelque sorte, leJean Prouvé hollandais. Chef de file du mouvement, il excelle dans le mobilier industriel et social. Win Rietveld esquisse un mobilier du quotidien simple, élégant et fonctionnel. Ses lignes sont fines, harmonieuses. Ainsi sa chaise et sa table Pyramid, ses chauffeuses Oase. Les matériaux sont basiques, du bois, du contreplaqué. En revanche, on note la présence très présente de la couleur. Sa relative rareté actuelle fait de ce mobilier un placement intéressant. Sa côte ne cesse de grimper. Une chaise qui valait 150 euros voici cinq ans, est aujourd’hui évaluée 350 euros.

    Atelier 154, showroom butique, 14-16 rue Neuve Popincourt, 75011 Paris.

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    Un parmi les dix plus beaux parcours portugais, un terrain idéal pour un week-end de golf entre amis, vu sa proximité de Lisbonne. Aucun regret de déserter la capitale du fado. Avec les montagnes Arrabida en toile de fond,  cette virée permet aux amateurs de perfectionner très agréablement leur swing tandis que les plus pros font face à des défis de grands tournois internationaux.

     

     

     

    Au milieu des pins parasol, des genêts et dans la bruyère, un lieu dans une nature vierge, avec des trous qui demandent beaucoup de précision, notamment ceux avec dog-legs. Certains sont aussi en ras de lacs par-dessus lesquels il faut passer, ce qui augmente le challenge. Sans oublier des dénivellations de terrains qui intensifient l’effort et renforcent subtilement le challenge. A noter, une des meilleures tables de la région au clubhouse.

     

     

     

    Classé parmi les 30 plus beaux parcours européens, il est réputé pour son green en paliers, son approche sportive des bunkers et les poussées d’adrénaline qu’ils suscitent. Néanmoins, inutile de jouer la compétition à tout prix, on peut y passer une semaine pour perfectionner ses placements tout en se relaxant de la terrasse du clubhouse.

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    Un panorama extraordinaire sur l’océan et les iles Berlangas et des frissons garantis quand les balles prendre le large. Un terrain pour sportifs en excellente conditions physiques avec ses dénivelés, ses bunkers profonds et des dunes sablonneuses. Mieux vaut se faire accompagner par un caddy sur ce 18 trous  qui demande un bon entrainement.

     

     

     

    Attention , il peut faire très chaud sur ce gold en bord de lagune. On golfe alors le matin tôt, et le soir tard, profitant dans la journée d’un hôtel ultra-luxe. Ce qui permet une concentration maximale. La position des trous demande en effet un sens de la stratégie aigu. On est ici beaucoup sur le mental que le physique.

     

     

     

    Situé entre les montagnes de Caldeirao et l’océan atlantique, c’est le golfeur international Jack Nicklaus qui est à l’origine de ce terrain qui respecte et suit le paysage. Le parcours se compose de trous au milieu de la pinède, faisant découvrir des paysages sublimes, sans oublier des fairways étroits bordés d’arbres. Un lieu parfait pour la détente et la villégiature avec ses villas –avec piscine- en bord de green.

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    Quel rapport entre une jeune plasticienne écossaise et l’une des plus anciennes maisons champenoises ? La passion pour l’histoire… En résidence à Paris, Georgia Russell découvre les bouquinistes, se prend de passion pour ces vieux livres et en fait le matériau de son travail. En visitant les crayères de Ruinart, elle se prend de passion pour cet univers souterrain, profond et mystérieux où murit le vin. Ce qui lui inspire uns sculpture monumentale, étonnante, mais aussi un habit pour le Blanc de Blancs Ruinart.  L’artiste joue avec la lumière de ce grand cru, le facette comme si elle donnait langage à ses bulles. On garde alors l’ornement comme un objet d’art et on déguste ce champagne comme celui qui sied le mieux à ce printemps particulièrement fleuri.

    Vous connaissez le Slow Food, le Slow Travel. Et le Slow Art ? Le Slow Art  qui s’expose à l’Institut Suédois est un mouvement d’art artisanal, qui met en avant des processus créatifs particulièrement minutieux comme la broderie, le travail du verre ou la céramique.  Il témoigne d’ un savoir-faire qui s’acquiert au bout de très nombreuses de travail et s’oppose à la vitesse. Il est dans l’anti-consommation de masse.  Ainsi, la photographe Sophie Brandström est allée à la rencontre de lisseurs, ciseleurs, souffleurs, coloristes, sableuses et rend visuellement hommage à leurs savoir-faire vieux de plusieurs siècles. Kerstin Lindström, de son côté, s’est posé une question : peut-on rendre le temps visible à l’aide du tricot ? Pour cela, elle a réunit en 2011 80 tricoteuses de 9 pays différents dans un village des îles Feroe pour assembler les pièces de tricot. En 2013, elles se sont retrouvées aux îles Shetland, et cette année, donnent rendez-vous dans les jardins de l’institut suédois pour réaliser ce tricot monumental.

    Institut Suédois, 11 rue Payenne, 75003 Paris, jusqu’au 13.07.2014

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    On peut vivre l'expérience d'un Banyan Tree Spa, confier ses muscles meurtris, endoloris à de vigoureuses et douces mains sans quitter la ville. Si les massages thaïlandais, chinois… sont devenus essentiels pour délester nos tensions occidentales, il n’est plus nécessaire de s’envoler pour Pékin ou Bangkok pour les vivre. Paris vibre au rythme des massages pratiqués par des thérapeuthes venus de là-bas. Première escale chez Lanqi. Comme à Pékin, chaque table est séparée de rideaux flamboyants. Pendant deux heures, on se laisse aller à une réactivation en profondeur ses flux organiques. Autre ambiance plus intime, plus luxueuse, celle de La Maison du Tui Na.  Ici, on remonte ses curseurs énergétiques dans une atmosphère très feng shui. Coup de cœur pour le soin remodelant des jambes.


    Lanqi, 18 rue Beffroy, 92200 Neuilly, tél : 01 47 38 10 69

    La Maison du Tui Na, 14 rue Duvivier, 75007 Paris, tél : 01 45 55 02 61

    Un ranch en plein Saint Germain des Prés? Oui, au cœur d’un hôtel particulier au XVIIième siècle. Le Ralph’s, le plus américain des restaurants américains ouvre sa terrasse. Une atmosphère signature Ralph Lauren. La déco est celle de ses maisons du Colorado, du Maine ou de New York : fer forgé, teck, larges banquettes aux coussins bleus et blancs pour le décor, assiettes, couverts et nappes collection Ralph Lauren Home. Quant à la carte, elle décline les recettes de Nicky Lauren. Les viandes viennent directement du ranch des Lauren. Outre les spécialités de la maîtresse de maison dont le Maryland Crab Cake et la Slow Cooked Sante Fe Style Soup, on retrouve quelques plats cultes comme la Caesar Salad, le Club Sandwich et la Loabster Salad. Et parmi les desserts : les incontournables cheese cake et carrot cake. Enfin, on doit absolumment déguster une Ralph’s Margarita et tester en famille le brunch du dimanche.

    Ralph’s, 173 bl Saint Germain, 75006 Paris, tel : 01 44 77 76 00

     

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    La saison olfactive est aux évocations de paradis. Cap vers les Iles… Marquises, Rodrigues… Tout est chaud et aquatique à la fois, baigné de fleurs blanches sauvages et de roses charnues, opulentes, sur des fonds de bois et d épices, de la fêve tonka, du musc, du cèdre pour que la peau garde en mémoire, se tatoue de ces odeurs belles et fragiles. Des couronnes de fleurs autour du cou, dans les cheveux, le soleil qui monte l’intensité et donne à la peau des accents de tiaré même en ville… car la magie du parfum est de faire voyager les sens, l’imaginaire ;

     

     

    Bleu Paradis, Terry de Gunzburg

    Eau Tropicale, Sisley

    Terracotta Le Parfum, Guerlain

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