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    C'est arrivé ! L'année se termine et 2013 nous quitte avec ses joies et se tristesses, ses réussites et ses échecs, ses moments de gloire et ceux remplis de frustration. Comment cela pourrait être autrement ! Mais le plus important est l'espoir de cette nouvelle année 2014 qui nous ouvre un boulevard d'optimisme avec sa peau neuve et toutes ces bonnes volontés que nous allons nous offrir. Il ne nous reste maintenant, dans cette fin d'année, qu'à rendre un hommage chaleureux aux événements qui se sont passés en espérant que nous arriverons en bonne intelligence à en tirer les bénéfices et à nous en servir pour l'avenir. Bye, bye !

    Un dernier souffle et les fêtes de noël seront là pour nous remettre dans la chaleur de la famille, du feu de cheminée et des sourires des enfants dans l'attente de Santa ou des rois Mages. Une belle pause pour le corps (pas sûr) et l'esprit (on l'espère..) qui nous permettra d'aborder la suite avec énergie et bonne humeur. Et après ? Un réveillon chargé d'amitié, de musique et d'énergie positive pour terminer ce millésime 2013 et avec lui profiter de ces derniers instants chaleureux de l'année.

    Alors nous vous souhaitons un très bon voyage où que vous soyez, très près avec votre famille, au sommet des montagnes sous le manteau blanc de l'hiver, ou bien dans un chaleureux recoin paradisiaque de la planète. Nous vous souhaitons à tous d'excellentes et joyeuses fêtes de fin d'année en famille et nous nous réjouirons de vous retrouver de nouveau en 2014.

    Jorge Apesteguia-Peña

    DANS CE NUMERO_

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    omme  le rappellent souvent les enfants, il n’existe qu’un seul vrai Père Noël. Et monsieur Santa n’a donc qu’une seule adresse officielle : Rovaniemi, Finlande du Nord. A peine a-t-on atterri au presque bout du monde que le décor est planté : « Aéroport officiel du Père Noël » informe un écran géant. Pendant que les tapis

    déversent les bagages, on assiste à une première scène de Noël : rennes, jouets, hiboux blancs et ours polaires s’animent et accueillent les voyageurs dans une ambiance festive. Déja, on s’apprête à affronter un froid polaire bien au-dessous du 0. Froissement d'imperméables et de manteaux

    duveteux dans un tumulte polyglotte, on vient du monde entier pour rendre visite au Père Noël. Et, visiblement, les enfants ne sont pas les seuls enthousiasmés par l’aventure ! A quelques kilomètres de l’aéroport - à 66° 33’ 07’’ Nord de latitude et 35° 50' 51'' Est de longitude, dit-on en Laponie - on reçoit un certificat attestant

    qu'on a franchi le cercle polaire. Pas d’iceberg ni d’ours blanc à défier, c’est le bureau d’information du Village du Père Noël qui le délivre. A Santa Park, on vient toute l’année rencontrer le vieux monsieur et ses lutins affairés, mais aussi étudier à l’école des lutins et donner un coup de main à la Mère Noël.

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    Ici, franchir le cercle polaire relève d’une magie bien différente de ce que l’on imaginait : activités insolites au village du Père Noël, restaurants touristiques, boutiques de souvenirs, le siège social du vieux barbu est en fait un vrai parc d’attraction couleur locale en belles pierres et pins de la région. A voir la longue file de petits bonnets qui s’excitent devant l’entrée d’une grotte mystérieuse, il y a fort à parier que Joulupukki, la doublure finnoise du Père-Noël international a déjà commencé ses visites quotidiennes. Le vieux barbu prend le temps de recevoir tout le monde. On n’est jamais trop vieux pour croire au Père Noël à Rovaniemi, alors il faudra être patient. Chacun s’affaire à son poste pour faire fonctionner cette grande entreprise. Même les elfes qui filment les rencontres avec le Père Noël et proposent de conserver ce moment unique sur une clé USB moyennant une cinquantaine d’euros.

    Au bureau de poste, l’elfe du courrier explique que le Père Noël reçoit un demi-million de lettres en provenance du monde entier en période de Noël, et que peu importe la destination inventée, elles arrivent toutes ici. Le Père Noël est donc la plus grande entreprise de la région et tout ici y fait référence. On apprend d’ailleurs que Santa aurait vécu en Laponie dans les années 1920. Eleanor Roosevelt fut le premier visiteur officiel de son village en 1950 et la cabane du cercle polaire, construite en son honneur, existe toujours. Difficile d’imaginer qu’au tout début du 20ème siècle, Rovaniemi était essentiellement occupée par des bucherons et des migrants attirés par les promesses du Grand Nord et ses gisements de matières premières, notamment le bois et l’or. Mais, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, lors de la bataille de Rovaniemi, les troupes allemandes incendièrent et réduisirent en ruine plus de 90% de la ville. Ce qui n’empêcha pas les projets de reconstruction ambitieux de l’architecte Alvar Aalto pour redonner sa position centrale à Rovaniemi au cœur de la Laponie.

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    Il a même donné à la ville la forme de bois de rennes, mais pour le vérifier il faudra s’offrir une vue d’avion. Direction Kakslauttanen, à 250km de Rovaniemi et du cercle polaire arctique. A la tombée de la nuit, après avoir profité du plus grand sauna à fumée du monde du Kakslauttanen Hôtel et diné dans un igloo sur une table de glace à la lumière des lanternes, un guide propose une expédition en motoneige pour tenter d’apercevoir une aurore boréale. C’est, pour chaque petite unité nocturne, un rêve d’enfant qui va bientôt rendre ce voyage dans le Grand Nord inoubliable. Tous les visages glacés sont tendus vers le ciel, au delà des grands pins. Personne ne semble se soucier ni du froid de l’air arctique, ni du noir. Soudain, d’immenses vagues semblables à un plancton phosphorescent se mettent à danser au-dessus des arbres. Tout le monde retient son souffle devant ce spectacle magique et unique au monde. Après une bonne nuit réparatrice dans un surprenant igloo de verre futuriste avec sa coupole transparente pour contempler la magie du ciel nocturne bien au chaud, on repart dans l’immensité blanche, sur des chemins enneigés et balisés, en motoneige. Direction une ferme d’élevage de rennes appartenant à une famille de Samis depuis quatre générations ! Ce peuple, considéré comme le peuple indigène de Laponie perpétue encore aujourd’hui sa propre culture, ses traditions et son mode de vie. A l’origine, ces nomades vivaient de la chasse, de la pêche et de l’élevage de rennes mais depuis, ils se sont sédentarisés sur tout le territoire lapon (Nord de la Norvège, Finlande, Suède et Russie) et sont aujourd’hui 85 000 à y habiter, dont 8000 en Laponie finlandaise. En Laponie, les rennes, bien qu’ils appartiennent tous à des éleveurs, vivent en liberté et les éleveurs Samis suivent leur tempo et leur itinéraire au fil des saisons. Il faut tout de même relever que la Laponie compte 200 000 rennes pour 180 000 habitants ! Cependant,  les transhumances se font aujourd’hui en motoneige et les éleveurs communiquent par radio car ils ont appris à vivre avec leur temps.

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    Mais ce savoir ancestral se perpétue, mêlant admirablement sagesse et modernité, tout en craignant de devenir un jour les premiers réfugiés climatiques d’Europe. Avec le changement du climat et la fonte des glaces, les transhumances deviennent dangereuses car il n’est par rare que la glace d’un lac gelé se brise et que les rennes risquent de se noyer, ce qui perturbe fortement l’activité de ce peuple du grand Nord.

    Bien que ce peuple ait été stigmatisé et méprisé pendant longtemps, les nouvelles générations sont fières d’être Sami et de perpétuer et transmettre leurs traditions.  A l’Université Sami, on apprend aussi bien les sciences sociales que l’élevage de rennes pour ne pas vivre trop en marge de la société et acquérir aussi des connaissances plus générales.

     

    La plus grande fierté des samis reste le Jojk (prononcé yoïk), un chant traditionnel a cappella à vocation spirituelle qui est, plus encore que leur langue natale, une véritable forme d’expression entre Samis depuis la fin du XIXème siècle. Il faut savoir que ces vibrations de la gorge furent stigmatisées par les missionnaires et considérées comme « le chant du diable ». Il était même interdit de chanter à la maison pour bon nombre de Samis qui ont grandi dans la honte de leur propre culture.

    Mais aujourd’hui, on assiste à belle revanche de ce peuple longtemps bafoué qui voit même naître une nouvelle vague sami en déclinant le chant original mixé à des sonorités electro-acoustiques. Les BlackSheeps, Wimme Saari ou Niko Valkeapää se sont d’ailleurs fait une belle place sur la scène musicale internationale.

     

    Sur ces terres historiques du peuple sami, une autre pratique ancestrale attire de nombreux voyageurs : la pêche blanche. Nous avons souhaité vivre cette expérience hors du commun. Avec une tarière (grande perceuse à glace) le guide habillé du costume traditionnel en peau de renne creuse un trou au dessus duquel on nous s'allonge pour cacher la lumière et voir les poissons s’approcher des appâts suspendus au bout des cannes à pêche.

    Les prises de la journée furent essentiellement des perches et certaines avoisinaient les 200g ! De quoi préparer  un bon barbecue pour se réchauffer et reprendre des forces tout en rêvant déjà au feu de cheminée la prochaine étape pour la nuit…

  • All you need is art

     

     

     

     

     

    On la voit dans les magazines people mais pas seulement : Dasha Zhukova, la compagne de l'oligarche Roman Abramovich, est une figure centrale du nouveau boom russe de l'art. A 32 ans, la belle a su faire ses preuves, imposant une direction artistique exigeante et ouvrant les galeries russes aux grands noms de l’art international.

    En 2008, elle crée sa galerie, le Garage Center, dans l’ancien dépôt de bus Bakhmetevsky, un fleuron de style art déco. Depuis l’exposition inaugurale qui mettait à l’honneur la collection François Pinault, le centre a accueilli les plus grands noms, de David Lynch à Rothko ou Martina Abramovic. La galerie est actuellement transférée dans un élégant pavillon au cœur du parc Gorki. En 2014, la programmation reprendra dans un nouvel espace : le sublime bâtiment moderniste du Vremena Goda, un restaurant actuellement abandonné. Un événement à ne pas manquer !

    Dans la lignée du Garage, on essaiera aussi l’Institut Srelka, centre d’art à la programmation pointue et au bar toujours hype où l’on peut boire des cocktails sur une merveilleuse terrasse panoramique surplombant la Moskova. Ou encore le centre Vinzavod, une ancienne cave à vin qui abrite galeries d’avant garde et boutiques de design.

    Dasha Zhukova ne s’est pas arrêtée à Moscou : à Saint-Pétersbourg elle a également pris en main l’île de la Nouvelle Hollande. Créée par le tsar Pierre le Grand, l’île abritait les chantiers navals de la ville avant de devenir une prison, puis de tomber en ruines pour un demi-siècle. Grâce à l’intervention des architectes new-yorkais Work AC et à une programmation artistique pointue, l’île est destinée à devenir « le nouveau Centre Pompidou de l’Est » où émergera le nouveau quartier tendance dans la ville. En attendant la complétion du chantier, l’île ouvre ses portes tous les étés avec expositions, concerts, marchés de créateurs et événements en tous genres.

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    DES ESKIMOS AU PIED DES DENTS DU MIDI ? PLUTÔT UNE EXPERIENCE SENSORIELLE EN PLEINE POUDREUSE AVEC POUR SEUL HORIZON L'IMMENSITE DES ALPES SUISSES.

    A 1700 mètres d’altitude depuis Cerniers, on marche en raquettes pendant dix minutes avant d'arriver à ce village d'igloos qui semble fondu dans le paysage blanc immaculé.

    Le Whitepod est un hôtel de montagne qui marie authenticité et insolite. Il se compose de quinze tentes géodésiques.  Chacune est installée sur une plate-forme de bois qui sert  de terrasse et est montée dans un polyester isolant conçu pour l'espace par la Nasa. A l'arrivée, on reçoit non seulement les clés de sa bulle, mais aussi des raquettes, des bâtons et un sac à dos avec lampe frontale, carte du domaine et crampons.

    Ici, on vit en plein respect de la nature. Au centre du village de tentes, se trouve un chalet dans lequel sont servis les petits déjeuners et où le soir, on se retrouve pour partager quelques plats de montagne et boire un verre. Culture anglo-saxonne : pas de barman, on note ses consommations. 

    La magie opère dès que l’on pénètre dans son « pod » : soit une chambre cosy et chaleureuse de 40m2, toute en bois,  avec un lit king size confortable, couvertures moelleuses et touches de fourrure. Si chacune a sa décoration personnelle d’inspiration scandinave, on se croit presque dans un roman de Jack London, à moins que Karen Blixen soit passée par là... L'atmosphère rappelle aussi les éco-lodges africains.  Si les pods ont été pensés dans le respect de la nature et de l’environnement, l’écologie se veut tout de même chic : chaque petit cocon possède sa propre terrasse avec baie vitrée, sa salle de bain  et l’éclairage électrique est subtilement

    tamisé. Pour le charme authentique, on laisse tomber sa doudoune,  on fait crépiter le poêle à bois -après 21heures c'est à chacun de l'alimenter en buches-  et on se sert un verre d’eau fraiche puisée de la source naturelle locale. Attention, la consommation de cette eau pure est limitée à 150 litres par jour pour chaque pod afin de sensibiliser les voyageurs à l’eco-responsabilité.

    Dans ce paradis blanc, on n'a qu’un seul désir : profiter de son  domaine skiable privé, soit 7km de pistes sur lesquelles on est assuré de ne croiser personne, dévaler la montagne en traineau, et se balader entre les sapins en peaux de phoques. Après l'effort, vient le réconfort du spa avec son hamman et son jacuzzi. Puis d'un dîner de terroir partagé entre amis.

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  • People & Places - page 2

     

    NOELIE VIALLET A FAIT DE SA PASSION POUR NEW YORK SON METIER. ELLE EST REDACTRICE EN CHEF DE PARIS NEW YORK TV. SI AUCUN SPOT DU MEATMARKET DANS LE MEATPACKING DISTRICT, DE SOHO OU DE BROOKLYN NE LUI EST ETRANGER, ELLE EST AUSSI LA TETE PENSANTE DE TOUTES LES NOUVELLES TENDANCES MADE IN USA A PARIS ET PUBLIE EN FEVRIER PROCHAIN LE GUIDE DES USA A PARIS (EDITIONS DU CHÊNE). AU DEBUT DE L’HIVER, ELLE EST PARTIE FAIRE UN BREAK À SAINT-MARTIN. DE LA PART D’UNE NEW YORKAISE DE CŒUR, RIEN D’ETONNANT. CE SONT DES NEW YORKAIS, DONT DAVID ROCKEFELLER, QUI ONT FAIT AU DEBUT DES ANNEES SOIXANTE DE SAINT-MARTIN, ET DE SAINT-BARTHELEMY, LEUR QG DES CARAÏBES.

     

     

     

     

     

     

     

     

    J’aime voyager. Je ne reviens jamais la même d’une escapade. Subrepticement les trames de ma personne opèrent de subtiles, étonnantes et invisibles métamorphoses. En adoptant un rythme différent, en vivant des situations inédites, en ouvrant mon champ de vision à des scènes de vie nouvelles, le voyage me décentre et me réajuste au monde.

    J’avais juste envie de sentir le soleil sur ma peau une dernière fois... Je ne suis jamais allée aux Antilles, je ne prémédite rien, je crains même la mauvaise surprise. Je sais juste que, pour la première fois depuis plusieurs années, je peux arrêter de capter les signaux du monde, d’écrire, pour me laisser porter. Un abandon si rare dans mon métier...

    Je découvre une magnifique végétation, préservée, luxuriante. J’ai grandi en Provence, où le soleil  assèche toutes formes de vie végétale... Cette sève me paraît miraculeuse. La liberté des plantes caribéennes réjouit mon cœur, le fuschia des bougainvilliers achève la fête de bienvenue. Depuis notre hôtel, nous surplombons la baie. En contrebas, des bateaux mouillent. La chaleur est forte, continue, mais jamais étouffante, comme j’ai pu la connaître ailleurs. C’est une chaleur enveloppante, un léger souffle d’air nous caresse. Les saisons n’ont pas de prise sur cette terre, gorgée d’été toute l’année. Nous descendons à la plage de l’Anse Marcel, tout au Nord de l’île.

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  • People & Places

     

    C’est ce pouvoir organiquement transformateur que j’aime. Après New York et sa clarté éclatante, j’ai eu besoin de m’offrir un petit écrin de nature au beau milieu de la mer, de goûter le plaisir d’une plage de calme, bercée par les murmures du vent.

    Pourquoi Saint-Martin ? Je recherchais un lieu où le soleil ne se serait pas encore tapi, pour survivre aux longs et agressifs mois d’hiver, où, malheureux citadins, nous nous terrons et nous emmitouflons.

    Les bicoques de bois peint parsèment le paysage de couleurs, les palmiers agitent leurs branches, le sable chatouille. Nous nous allongeons sur des matelas, la plage nous appartient. La plage s’offre à nous, presque comme si nous étions seuls. Je ferme les yeux. Des tintements lounge arrivent de la cabane de Farid, et ses smoothies glacés aux fruits exotiques sont inégalables. L’après-midi, nous prenons la route. L’île mesure moins de 90 km2. Rapidement, elle devient nôtre... Des chiens déambulent en liberté, des iguanes traversent... Chaque jour, nous découvrons une plage différente.

    Le soir, à Friar’s Bay,  la plage s’anime et diffuse les odeurs du barbecue créole. Les enfants courent sur le sable, s’élancent vers la mer. La nuit tombe. C'est soirée salsa au Grand Case... Au petit matin, le rideau s’ouvre sur le balcon, illuminé des premières lueurs qui percent derrière la montagne... Nous n’avons besoin de rien d’autre. Le temps s’allonge. Au petit déjeuner, les fruits de l’île, apportés par des serveuses en tenue traditionnelle créole, nous offrent les vitamines. La mangue, fondante, se déguste à la cuillère, comme la confiture de goyave ou de noix de coco. De fragiles petits oiseaux à la gorge jaune virevoltent autour des tables. Une nouvelle journée commence, sans autre loi que celle du repos. La piscine est encore vide, l’île nous appelle.

    Escapade à l’Ilet Pinel, cette réserve naturelle à laquelle on accède par une barque bleue depuis Cul-de-Sac. Des poissons translucides, nagent à nos côtés. L’eau est claire, d’un bleu éclatant. Des seniors boivent de la bière Carib dans la mer. Allongée je lis les livres que je n’ai pas pu lire.  Enfin. C'est l'heure du déjeuner. Au menu: langouste royale juste sortie de l’eau sur son lit de salade, avocat et sauce pimentée.

    Il ne faut pas rater le marché de Marigot, la capitale de la partie française de l’île, un peu trop touristique à mon goût, mais où je déniche quelques gousses de vanille négociées pour quelques dollars et du rhum aromatisé. On boit ’une noix de coco à la paille. Héritage de la colonisation, tout le monde parle anglais, français, espagnol. Après la plage, on s’offre la douceur d’un massage... Le soir, au Palm Beach, des jeunes femmes se déhanchent et la musique électro anime la plage. On boit des bières Carib. Des amoureux se donnent rendez-vous dans l’ombre... En levant la tête, des branches de palmiers se découpent en ombres noires sur le ciel. Une brise soulève les cheveux...

     

  • Les essentiels du voyage

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    « Je ne suis pas une grande voyageuse. Comme l'écrivain Xavier de Maîstre l'a écrit dans 24 heures autour de ma chambre, je peux voyager sans quitter la mienne, un vrai cabinet de curiosités.  Si je suis toujours contente d'avoir été quelque part, mon voyage est permanent, quotidien. Prendre l'avion ne m'est pas indispensable pour m'évader.  Et je préfère le train ! »

    Stratège en communication, Valérie Solvit a initié Philocalie, une revue consacrée à la beauté du monde à laquelle ont participé des personnalités aussi diverses que les frère Campana, Charlotte Gainsbourg, Louis Albert de Broglie ou Ivo Pitanguy. Des personnalités qui contribuent toutes à l'embellissement du monde. Pour Valérie Solvit, il s'agit « d'une attitude politique. La beauté est un bien populaire. Je voulais l'évoquer dans toute sa complexité, sa pluralité pour combattre l'enlaidissement, la destruction du monde. Philocalie est un manifeste politique ».

    Philocalie, 280 €, chez Colette.

    « Quelle que soit la taille de mon sac, ils sont toujours présents. Je ne sors jamais sans eux »

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    En 1989, le Petit Palais consacrait à Cartier sa première rétrospective majeure. Depuis, plus de 25 expositions ont eu lieu à travers le monde. Celle du Grand Palais est incontestablement la plus importante. Plus de 600 bijoux, montres, pièces de joaillerie, de 1847 à nos jours, sont présentées et mises en scène avec pour fil conducteur les arts décoratifs. Mobilier, photographies, tableaux permettent de reconstituer l'histoire et le style Cartier. Le style Cartier ? On le reconnaît bien sûr à certains motifs comme l'orchidée ou les félins dont la fameuse panthère. Présente dans les collections depuis 1914, la panthère n'est rien d'autre qu'une interprétation de la féminité, d'une femme prédatrice et élégante, toujours prête à bondir pour s'affranchir. Dans l'actuelle collection Paris Nouvelle Vague, la Parisienne est à l'honneur.
     

     

     

     

     

     

    Tour à tour délicate, voluptueuse ou impertinente, elle est saisie et parée aux Tuileries  de bagues où les cabochons de lapis lazuli et de chrysoprases se dressent comme des confettis ou des ballons. A l'Opéra, elle s'amuse avec le mythe de l'éternel féminin avec des parures de perles et de diamants. A minuit, ses bagues froufroutent de boules d'or piquées de diamants et de saphirs roses. En explorant ces nouveaux champs de la féminité, Cartier repousse toujours plus loin les limites de la technique. Ses colliers sont d'une telle souplesse que les pierres semblent tissées entre elles et plus vivantes que jamais à fleur de peau.

    Cartier, le style et l'histoire, Grand Palais, jusqu'au 16 février. A voir, sur Arte, Cartier la petite boîte rouge, un documentaire signé Minou Azoulai et Marie Brand, 22 décembre, 22h30.

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    A l'inverse d'une tendance majeure actuelle qui recycle le passé, les sœurs Royer sont des filles de ce jeune siècle. Leur aventure commence en 2011 lorsqu'elles décident de s’associer pour créer leur propre marque. Formée à Londres à la prestigieuse école Central Saint Martins, Priscilla fait ses premiers pas chez Vivienne Westwood, la papesse du punk-chic. Deborah, elle, créait des parfums avant de se lancer dans la mode. Le résultat de cette collaboration : un style qui marie tradition et irrévérence. Côté « archives » : des collections made in France qui se distinguent par leur confection soignée et artisanale et leurs matières précieuses – guipure de Calais, mousseline de soie, agneau plongé… Côté « anar » : un goût prononcé pour le pied de nez et les

     

     

     

     

     

     

    détournements, avec des pièces déstructurées, parfois portées à l’envers. Une filiation aussi avec Martin Margiela... Mais aussi une recherche artistique très poussée.

    Présentée au Palais de Tokyo, leur collection de l'été 2014 s'inspire et décline les motifs des carreaux de céramique blanche à joints noirs qui sont la marque de fabrique du plasticien Jean-Pierre Raynaud.

    Lors du défilé, l’artiste a créé une installation à partir des pièces de son œuvre "La Maison" parmi lesquelles mannequins hommes et femmes, dont Lily Mac Menamy, fille de la mythique top Kristen Mac Menamy, et les créatrices elles -même, déambulaient dans des looks graphiques et androgynes.

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    La ville californienne est depuis quelques années le rendez-vous des hipsters en quête de soleil et de design raffiné : pour un flash back aux années 50 ambiance « Mad Men », il suffit de descendre dans l’un de ses nombreux motels d’époque au design délicieusement rétro. Mais on préférera le ACE hôtel, le dernier né de la chaîne américaine d’hôtels boutique design, qui vient d’ouvrir à Palm Springs et fête le Nouvel An avec cocktails et djs au bord de sa somptueuse piscine.

     

     

     

     

    Pour fêter la nouvelle année sous les palmiers, sur le sable fin d’une plage de rêve, au bord d’une mer turquoise : les Grenadines sont un archipel de 32 îles paradisiaques qui reste, malgré sa beauté idyllique, peu visité par les touristes. C’est aussi un refuge pour les super-riches, comme Moustique, Petit-Saint-Vincent et autres îles privées où les VIP viennent passer les fêtes du Nouvel An. Canouan et Bequia, avec leurs plages de sable blanc ou noir et leurs récifs de corail, sont accessibles et tout aussi spectaculaires. 

     

     

     

     

    Alors que Big Ben sonne les douze coups de minuits, Londres s’illumine de l’un des plus impressionnants spectacles de feux d’artifice au monde. Les fusées multicolores s’élancent de part et d’autre de la Tamise depuis Big Ben, la cathédrale Saint Paul et le London Eye, créant un spectacle féérique. Vous pourrez profiter du spectacle en toute intimité depuis les chambres de l’hôtel Plaza on the River: certaines offrent une vue splendide sur les monuments et le ciel de la ville, et vous pourrez même vous faire servir votre dîner de réveillon par un majordome privé dans votre suite.

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    Le réveillon du Nouvel An est une nuit de légende à Rio de Janeiro. Les Cariocas, tous vêtus de blanc, convergent par milliers vers la plage de Copacabana pour assister à un spectacle de feux d’artifices qui chaque année compte parmi les plus grandioses au monde. A minuit, dans une grande explosion de joie, on rend hommage à Jemanja la déesse de la mer en déposant sur les vagues de l’océan des petites barques chargées de fleurs blanches. 
    La fête continue ainsi tard dans la nuit, avec des concerts de samba et de forro pour danser jusqu’au petit matin.

     

     

     

     

     

    Hawaï est l’un des derniers endroits de la planète où sonne minuit. Kaua, la plus confidentielle des îles de l’archipel, fête le Nouvel An en beauté. C’est sur la plage de Poipu, sur la côte sud de l’île, que les feux d’artifices sont les plus beaux. : l’endroit rêvé pour s’installer sur le sable et siroter un mai tai au moment où le ciel s’embrase de mille couleurs. Pour commencer en beauté le premier jour de l’année, on s’offre une promenade à la cascade de Wailua, un petit coin de paradis qui est resté un site sacré pour les habitants de l’île.

     

     

     

    Quoi de mieux qu’un voyage au bout du monde pour finir l’année ? Aux confins du continent Sud-Américain, la Patagonie, découpée de fjords et bordée de glaciers scintillants, est une véritable merveille de la nature. Le parc national de Torrres del Plaine reconnu pour être l’un des plus beaux parcs d’Amérique du Sud, offre des paysages majestueux de forêts, de lacs bleutés et de cascades. C’est surtout l’un des rares endroits où vous pourrez fêter le nouvel an sous le soleil de minuit…

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    Si, au Miami Art Basel, le Ruinart Blanc coule à flots, à Paris, la nuit parisienne a pour effervescence le Dom Ruinart Rosé 2002. Si ce champagne était une fleur, il serait un oeillet aux pétales poudrés teintés de corail. S'il était un parfum, il aurait des effluves de rose et de violette. S'il était une robe, sa dentelle de Chardonnay ferait frémir de coquinerie son velours de Pinot Noir. S'il était un baiser, il aurait le goût  d'une brioche à la fleur d'oranger, de l'orgeat et de quelques fruits rouges bien mûrs. Bref, cette cuvée est le champagne des moments précieux, celui dont l’effervescence  préfère aux grandes cérémonies, l'intimité d'un souper à deux.

    L'art de remonter le temps... Fondée en 1755, Vacheron Constantin est à la fois la plus ancienne manufacture horlogère et celle qui, depuis l'invention des montres bracelets, repousse les limites de l'impossible en imaginant les mouvements mécaniques les plus fins. Tel le Calibre 1003, jamais égalé, avec ses 1.94 mm d'épaisseur.  Ou le Calibre 1120 tout aussi ingénieux. La maison genevoise  les réinterprétent dans les modèles Historique Ultra-Fine 1955 et Historique Ultra-Fine 1968. Sous leur apparente simplicité, ces montres aux 177 composants disposent d'un mécanisme sophistiqué aux solutions techniques inédites et adaptées aux attentes actuelles avec leur finition en or 18 carats, leur fond transparent à glace saphir, leur étanchéité 30 mètres de profondeur et leur réserve de marche de 30 heures.

    Montre Historique Ultra-Fine 1955, 27 300 €

    Montre Historique Uktra-Fine 1968, 33 600 €

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    Cultiver l'exceptionnel, le rare, le beau, l'unique.  A la Maison Blanche, chaque président a son flacon de Louis XIII. Et désormais de Rare Cask  42,6? A l'automne 2009, Pierrette Trichet, la maître de chaix Remy Martin, découvre parmi les futs centenaires dans lesquels vieillissent des eaux de vie de Grande Champagne un tierçon qu'elle marque d'une croix. La nature y a fait des miracles. Il contient un élixir aux notes rares de prune, de datte et de pain d'épices auxquelles se mêlent un parfum de gingembre sur un fond prenant de feuilles de tabac.

    Pourquoi là ? Comment ? Mystère... Un tel élixir ne nait qu'une fois par siècle. Il n'existe que 738 carafes, toutes numérotées, Louis XIII Rare Cash 42,6. Chacune vaut 18 000 euros.

    On peut aussi le déguster dans les plus beaux palaces de la planète comme à Paris au Prince de Galles : 1800 euros le verre.

     

    Manger du caviar à la louche... Un fantasme désormais réalisable. La maison Petrossian propose des boites de 10, 5 et 2,5 kilos de caviar. Chaque boite est faite à la main, lithographiée et numérotée. Leurs noms : Le Terrible Ivan, La Grande Catherine, Juste Alexandre. Elles se remplissent au choix d'un des grands caviars de la maison.

    Pour un tête à tête, optez pour l'onctueux et velouté Beluga Royal. Pour une soirée entre amis chers, misez sur la puissance noisetée iodée de Ossetra Royal. Et pour la fête, rien ne vaut un Baaeri Royal.

    Afficher sa préférence caviar : on craque pour les minaudières de Olympia Le Tan inspirées des célèbres boites bleues...

     

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    Une robe Yves Saint Laurent, un sillage opulent de fleurs blanches, une allure de lionne et un make-up signée François Nars. Le talentueux maquilleur et directeur artistique François Nars rend hommage au photographe culte des années 70, Guy Bourdin. « J'aime ses femmes fortes qui assument leur côté sexy jusqu'au bout », dit-il. Elles affichent des bouches ultra-rouges, signe de puissance, sur un teint frais, pâle, aux joues rosies d'un blush fondu qui remonte jusqu'à l'arcade sourcilière. Du glamour jusqu'au bout de la nuit, et à l'état pur.

    Dans la liste des vœux, il revient comme un leitmotiv, le voyage... On s'y invite par quelques bulles de Krug. Quand Olivier Krug rencontre Ramesh Nair, le directeur artistique de Moynat, la passion des destinations lointaines leur donne l'idée d'une gamme de bagages. Ramesh crée d'abord une malle pour le Magnum Krug Grande Cuvée, puis, pour la bouteille Kurg Grande Cuvée, il imagine un étui de cuir cerise noire qui enserre le flacon, l'habille, le pare pour le voyage. Arrivé à destination, il ne reste qu'à partager son champagne fétiche...

    2000€ Krug en Voyage by Moynat

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