Rien ne vous prépare à un voyage à Saint Barth. Passé l’impressionnant atterrissage, on s’émerveille immédiatement de ses eaux translucides. La navigation aérienne étant déjà une folie pour venir jusqu’ici, on se demande pourquoi la piste est juste derrière la colline qui oblige la frêle carlingue à faire des acrobaties pour pouvoir atterrir en douceur sur la piste qui fini dans le lagon (la piste, pas l’avion, enfin pas cette fois…). Ça aussi c’est St Barth. Du Wild, de l’abrupt et du vertige. Au sud-est de l’île, sur la côte sauvage, près de l’ancienne maison du danseur Noureev, les vagues se brisent sur les rochers noirs. Ce petit bout de terre prend parfois des allures de Finistère tropical. Mais la cachette préférée des stars est sans aucun doute l’hôtel Sereno. Paradoxalement, cet établissement est d’une discrétion absolu. Ces villas en bois donnant avec vue sur la mer offrent une véritable intimité.
Entre deux plongeons, il faut se rendre dans les ruelles de Gustavia (de jour comme de nuit) pour déguster un cocktail branché au Bar de l’Oubli. La simplicité des St Barth fait le charme de l’île. Et même si elle attire les jet-setteur de la planète, elle reste unique, sauvage et 100% Caraïbes. L’idéal est d’y aller lors de l’édition des « Voiles de St Barth » la plus célèbre des régates !