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Les Bouches de Kotor : un trésor niché au bord de l’Adriatique

Les Bouches de Kotor : un trésor niché au bord de l’Adriatique

par || Nature & Bien-être | 0 commentaire(s)

 

Entre la beauté de leurs paysages et l’intérêt de leurs vestiges historiques, les Bouches de Kotor ne manquent pas d’atouts pour séduire les voyageurs en quête de dépaysement.

Découvrez la beauté naturelle de ce site et tombez sous le charme de la ville de Kotor, l’un des atouts majeurs du Monténégro.

Les Bouches de Kotor, un faux air de fjord norvégien

Les Bouches de Kotor (Boka Kotorska en Monténégrin), confinées dans de somptueuses baies de la mer Adriatique, séduiront aussi bien les amateurs de paysages scandinaves que les amoureux de vestiges historiques. Considérées à tort comme un fjord méridional, les Bouches de Kotor sont en fait une sorte de canyon immergé, qui forme l’un des ports naturels les plus importants d’Europe. Les villes de Kotor, Perast, Tivat et Risan, qui longent les eaux turquoise de la mer, se visitent grâce à la route qui les relie ou aux canaux naturels qui permettent d’apprécier toute la beauté des lieux au fil de l’eau.

Les montagnes escarpées qui encerclent les Bouches de Kotor abritent l’essentiel de leurs vestiges historiques, abandonnés par un passé aussi riche que tumultueux. Vous apercevrez également, dans les hauteurs de la baie, les villages inaccessibles abandonnés au cours de l’Histoire et habités par les souvenirs.

La baie est également surnommée « Baie des Saints » en raison des nombreux monastères qui la borde. Si certains peuvent être visités, d’autres sont réduits à l’état de ruine et participent à l’intérêt historique des lieux.

Au-delà de leur beauté et du charme de leurs villages alentours, les Bouches de Kotor sont un terrain qui se prête particulièrement aux randonnées, à pied ou à vélo, ainsi qu’à la pratique du kayak. Par ailleurs, les nappes phréatiques et les eaux souterraines inexplorées de Risan constituent un terrain idyllique pour les plongeurs expérimentés.

Territoire de contrastes tapissé par la végétation luxuriante, où les hautes montagnes escarpées viennent se noyer dans les eaux turquoise de la mer adriatique, les Bouches de Kotor sont souvent considérées comme l’une des plus belles baies au monde.

Le charme historique de la ville de Kotor

Adossée à un pic rocheux, au fond des bouches Monténégrines, la ville de Kotor offre ses richesses historiques et naturelles aux visiteurs. La cité fut créée à l’époque de la République romaine sous le nom d’Acruvium et intégrée à la Dalmatie.

Dès le haut Moyen-Âge, en 535, la ville fut fortifiée par l’Empereur Justinien qui fit ériger une forteresse surplombant la cité, après avoir expulsé les Goths de la région.

Pillée par les Sarrasins puis par les Bulgares, la ville de Kotor fut ensuite cédée à la Serbie par le tsar bulgare Samuel.

La ville se révolta et ne fut soumise, en tant que ville libre, qu’à la fin du XIIème siècle tout en conservant ses institutions républicaines, son droit à conclure des traités et à déclarer la guerre. Désignée siège épiscopal au cours du XIIIème siècle, elle abrita la fondation de nombreux monastères dominicains et franciscains.

À la chute de la Serbie à la fin du XIVème siècle, la ville de Kotor (alors appelée Cattaro) passa sous la domination de Venise, intéressée par son activité commerciale. Entre les XVI et XVIIème siècles, la ville fut tour à tour assiégée par les Turcs, touchée par la peste et frappée par deux tremblements de terre.

Attribuée à l’Italie puis à l’Empire Français, la ville fut vendue à l’Autriche en 1814 ; une conscription qui provoqua deux révoltes de la part des habitants des montagnes Krivosije. Théâtre de nombreuses batailles entre l’Autriche-Hongrie et le Monténégro lors de la première guerre mondiale, la ville de Kotor adopta son nom actuel et fut intégrée à la Yougoslavie, avant de rejoindre la République socialiste du Monténégro en 1945.

La cité monténégrine a conservé plusieurs traces de cette histoire riche et tourmentée. De l’époque médiévale, elle conserve une impressionnante muraille en pierre particulièrement bien préservée et classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Récemment restaurés, ces murs d’enceinte hauts de 15 mètres s’étendent sur une longueur de 4,5 km et prennent fin au pied du bastion Saint-Jean qui domine les hauteurs de la ville. L’emprise vénitienne sur la ville de Kotor, qui dura plus de trois siècles, a également laissé son empreinte dans la structure et l’architecture des bâtiments.

Site touristique de choix au charme historique certain, les Bouches de Kotor et les villes qui les bordent constituent un atout incontournable du Monténégro.

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