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Les Nenets, peuple nomade de l’Arctique

Les Nenets, peuple nomade de l’Arctique

par || Culture & Traditions | 0 commentaire(s)

Les Nenets, peuple nomade de l’Arctique, ont su préserver leur mode de vie et leurs rites ancestraux à travers les âges. Bravant l’hostilité des paysages polaires, ils déplacent leur campement plusieurs dizaines de fois par an, au rythme des migrations de leurs troupeaux de rennes. Rencontre avec une ethnie attachée à ses traditions et à son héritage ancestral.

Les Nenets, peuple de l’Arctique

Dans la langue Nenets, Yamal signifie « extrémité du monde ». C’est aussi le nom de la péninsule occupée par ce peuple nomade de l’Arctique, depuis plus d’un millénaire. Bordant le nord de la Sibérie, ce vaste royaume d’une blancheur immaculée se pare d’une épaisse gangue de glace pendant une grande partie de l’année, livrant à ses occupants des paysages aussi féériques qu’hostiles.

Surnommés « Les Princes de la Toundra », les Nenets règnent en maître sur les steppes sibériennes, consacrant leur quotidien à l’élevage de rennes. Certains font le choix de se sédentariser dans des fermes collectives ; d’autres préfèrent conserver leur liberté et possèdent leur propre troupeau. Ils s’organisent alors en communautés et forment des campements de plusieurs dizaines d’individus. Des campements en perpétuel mouvement, sur les pistes des pâturages de lichen blanc qui nourrissent leurs animaux.

Un peuple nomade dépendant de l’élevage

La survie des Nenets dépend en grande partie de celle de leurs rennes. Leur viande, consommée crue, gelée ou bouillie, constitue la base de leur alimentation même si, selon les saisons, ce peuple de l’Arctique consomme également du poisson, des baies de canneberge ou encore des champignons. Les peaux de rennes servent à fabriquer les Tchoums, les habitations traditionnelles qui prennent l’apparence de tentes coniques, semblables aux tipis des Indiens d’Amérique. Les peaux sont également utilisées pour confectionner des vêtements et des chaussures adaptés aux températures extrêmes qui atteignent régulièrement les – 50°C. Le cuir des bêtes se transforme en cordages et en harnais, tandis que les os et les bois deviennent des outils et des ustensiles du quotidien. Chaque membre du groupe possède un renne sacré, qui ne peut être ni harnaché, ni abattu tant qu’il est capable de marcher.

Ce peuple nomade se déplace selon les saisons, suivant le sillon imaginaire creusé par ces routes migratoires ancestrales. En hiver, les rennes se nourrissent de mousse et de lichen que leur procure la Taïga. Une fois l’été venu, les journées s’étirent jusqu’à faire disparaître la nuit et les Nenets rejoignent le nord où les pâturages sont plus abondants.

Un peuple fier de son héritage

Le peuple Nenets a son propre langage, le nenetse, qui est également le dialecte samoyède le plus répandu dans la zone Arctique. Si les Nenets ont été russifiés lors de l’époque soviétique, aujourd’hui, le nenetse a progressivement fait son retour auprès des éleveurs.

Chacun trouve sa place dans un quotidien organisé pour résister à des conditions de vie très rudes. Les hommes s’occupent des troupeaux et de la capture de nouvelles bêtes, qu’ils devront initier à tirer les traîneaux, leurs seuls moyens de locomotion. Ils sont par ailleurs chargés de couper du bois qui servira à se chauffer, mais aussi à faire fondre la neige pour se laver et cuisiner. Les femmes de la tribu Nenets se chargent quant à elles de préparer les repas, de confectionner des vêtements et d’élever les enfants.

Les Nenets, une ethnie menacée ?

L’exploitation non contrôlée des ressources naturelles présentes sur leur territoire ancestral menace le peuple Nenets. Ces terres arctiques comptent en effet parmi les plus grands champs pétrolifères au monde, attisant les convoitises de nombreux exploitants. Les routes migratoires traditionnellement empruntées par les autochtones sont entravées par les installations liées à l’exploitation des ressources, tandis que la pollution contamine le lichen dont se nourrissent les troupeaux. Une industrialisation qui sonnera peut-être le glas d’un peuple millénaire, profondément attaché à son sol glacial et à ses traditions hors du temps.

 

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